Samedi 28 mars 6 28 /03 /Mars 17:29

Un homme d'affaires, Franck, rencontre une jeune femme très belle et provocante, Amélie. Pour le moment, ses yeux sont cachés par des lunettes de soleil.

Il la fait venir dans son hôtel.

 

Ils poussèrent la porte d’un hôtel qui ne ressemblait pas de l’extérieur à un palace, mais ses couloirs dégorgeaient de luxe. On marchait sur des tapis rouges à motifs dorés, dans une lumière ambrée que réfléchissaient des piliers de marbre. Il n’était pas possible de rencontrer des vacanciers en tee-shirt. Tout le monde y était aussi bien habillé que Franck et Amélie.

Ils prirent un ascenseur qui les fit monter au quatrième étage, parcourent quelques mètres dans un couloir plus étroit que celui du rez-de-chaussée et s’arrêtèrent devant une porte que Franck ouvrit grâce à une clé magnétique.

Ils passèrent ainsi de la pénombre à la lumière, car la suite était orientée au sud. Derrière les longs rideaux blancs de toutes ses pièces, on apercevait la mer.

« Le soleil est atténué, déclara Franck. J’espère qu’il l’est suffisamment pour vous. Les gens sont prêts à payer très cher pour avoir une telle vue.

— Ça ira. »

Amélie traversa le salon en posant son sac sur une table. Elle s’approcha d’une porte-fenêtre jusqu’à faire monter les rayons du soleil jusqu’à sa ceinture, puis elle s’arrêta.

Franck resta près de la porte en attendant cet événement dont il rêvait depuis ce qui lui semblait une éternité : qu’elle enlève enfin ses lunettes.

Elle le fit mais elle continua à lui tourner le dos. Il la rejoignit alors, en marchant sur une épaisse moquette qui absorbait le bruit de ses pas, puis il poussa doucement une main sur son épaule droite. Elle se retourna lentement et le regarda.

Il en eut la respiration coupée. Les yeux d’Amélie, surmontés de longs cils noirs, étaient d’un bleu inimitable, plus profond et rayonnant que l’azur du ciel. Ils étaient comme des bijoux dans l’écrin d’albâtre de son visage. Cette femme était d’une beauté inouïe.

Un sourire se dessina au coin de ses lèvres.

« Eh bien, vous avez avalé votre langue ? murmura-t-elle.

— C’est que... Vous êtes...

— Jolie ?

— Plus que cela.

— Alors qu’attendez-vous ? La beauté est faite pour être profanée. Arrachez mes vêtements, sortez votre bite et enfoncez-la dans mon cul. Défoncez-moi et faites gicler votre sperme. »

Joignant le geste à la parole, Amélie posa une main sur l’entrecuisse de Franck et fit aussitôt durcir son sexe à travers son pantalon. Elle le palpa pendant une dizaine de secondes avant de s’agenouiller de défaire la ceinture de son compagnon, de déboutonner son pantalon et d’ouvrir sa braguette. Elle sortit de son boxer une longue tige de chair à la peau souple sous laquelle couraient quelques veines où le sang pulsait.

« Je crois que nous sommes faits pour notre entendre, jugea-t-elle. Tu as la bite qu’il me faut. »

Elle la décalotta et en suça doucement le gland. Franck la laissa faire, en plongeant les mains dans la masse veloutée de ses cheveux. Il crut qu’elle allait continuer sa fellation, mais elle s’arrêta et leva les yeux vers son compagnon.

« Alors ? fit-elle. Tu restes comme ça sans rien faire ?

— Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?

— Arrache mes vêtements ! Déchire-les !

— Mais...

— J’aime me faire brutaliser. Je me fous du reste. »

Franck s’agenouilla à son tour, empoigna la blouse d’Amélie et l’ouvrit d’un coup sec. Le tissu cria quand il fut écartelé. Une délicieuse poitrine apparut, dont la double colline était cachée par le soutien-gorge blanc. Franck l’abaissa pour découvrir ces trésors : des tendres rondeurs de chair surmontées de gros boutons roses qu’il pinça et fit tourner entre ses doigts. Amélie émit des halètements sonores témoignant du plaisir qu’elle ressentait. Les mains de Franck coururent également sur ses épaules, ses bras, sa taille, ivres de leur douceur, puis elles dégrafèrent son soutien-gorge, qui tomba sur les restes de sa blouse.

Il plaqua Amélie contre lui pour donner sur la bouche un baiser profond et humide auquel elle répondit avec fougue. Sa langue s’enfonça dans la cavité buccale de la jeune femme tandis qu’elle prenait son sexe à pleine main et le rendait dur comme de la pierre par ses caresses vigoureuses. Elle œuvra si bien que Franck sentit déjà son éjaculation se préparer. Il faut dire qu’il n’avait pas goûté à une femme depuis presque deux semaines.

Il dut mettre fin à ce baiser, obligea Amélie à se retourner et la poussa en avant. Elle se retrouva à quatre pattes. Déchirer sa jupe pour l’enlever aurait été stupide, car il suffisait d’ouvrir une fermeture éclair. Le déshabillage de la jeune femme se poursuivit donc d’une manière civilisée mais se termina plus brutalement, quand Franck s’attaqua à sa culotte échancrée. Un seul geste rageur suffit à la transformer en un déchet inutilisable.

Amélie ne portait désormais plus que ses sandales et offrait aux yeux éblouis de son amant une paire de fesses aussi blanches que tout le reste de son corps, entre lesquelles se nichait une fissure rouge où il mit son index. Le doigt écarta les petites lèvres et commença à explorer l’intimité moite d’Amélie. Elle émit des « Ah ! » en se trémoussant. Il se rendit vite compte que le moindre mouvement de son doigt avait un puissant effet sur la jeune femme, dont le vagin était apparemment très sensible, et il ne pouvait que s’en réjouir.

« Enfonce-moi ! » cria-t-elle.

Il se débarrassa de ses vêtements, qui contenaient un préservatif à utiliser en cas de copulation urgente. Pour le séducteur qu’il était, ce genre d’accident pouvait survenir à n’importe quel moment et il en avait l’illustration. Il le déroula sur sa lance avant de la planter dans la chair d’Amélie. Très vite, il effectua d’amples et rapides va-et-vient, frappant la croupe de son amante avec son bassin et maltraitant ses muqueuses secrètes. Elle ondula au rythme de ses coups en poussant des hurlements inarticulés, entre lesquels émergeaient par moments des paroles compréhensibles : « Plus fort ! Plus fort ! ».

Mais Franck était déjà au maximum de ses capacités et il ne pouvait continuer ainsi sans précipiter son orgasme, d’autant plus que le vagin d’Amélie serrait son membre de plus en plus fort. L’inéluctable se produisit très vite. Tout en poussant un rugissement, il expulsa une ondée de sperme. Son extase fut presque insoutenable.

Il se tint un bref instant immobile, planté en elle, puis il retira un pénis recouvert d’un latex fripé que les secrétions féminines avaient rendu aussi glissant qu’une anguille. Il jeta son préservatif puis il revint auprès d’Amélie, ses fesses posées sur ses talons et son pénis reposant entre ses cuisses. Son amante s’était effondrée sur cette épaisse moquette où ils venaient de faire l’amour comme des sauvages. Sa « profanation » ne l’avait rendue que plus désirable. S’il l’avait pu, il l’aurait prise encore et encore. Il posa une main sur sa jambe droite et se mit à la caresser, d’une manière très douce, commençant par son pied et remontant vers son genoux. Elle ne réagit pas mais une lumière brilla dans ses yeux, qu’elle tourna vers lui. 


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Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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Samedi 28 février 6 28 /02 /Fév 11:02

 

Suite des aventures sexuelles de mon héroïne, Edwige. Elle invite chez elle un garçon qu'elle vient tout juste de rencontrer. C'est un étudiant qui s'appelle Sébastien.

 

Dans l’escalier de mon immeuble, nous croisâmes une voisine qui me donna un coup d’œil révélateur de son incompréhension. En tout cas, j’étais cuite : on me considérait une fille qui invitait un homme chaque soir.

Sébastien laissa échapper une petite exclamation quand il entra dans mon appartement.

« Alors tu me crois, quand je te dis que je suis architecture d’intérieur ?

— Je t’ai toujours crue.

— Viens voir mon salon. »

Le jeune homme s’arrêta sur le seuil de la pièce afin de la contempler, puis il alla s’asseoir sur le canapé.

« Tu veux quelque chose à boire ? lui demandai-je.

— Du jus de fruit ?

— D’accord. Je t’apporte ça. »

Je me précipitai dans la cuisine pour tirer du réfrigérateur une brique de jus d’orange, prendre deux verres, puis revenir dans le salon. Je déposai ce rafraîchissement sur la table basse, devant Sébastien. En me penchant, je laissai son regard pénétrer dans le décolleté de ma robe et atteindre mes seins, ce dont nous fûmes tous les deux conscients.

J’en fus plutôt émoustillé, car c’était exactement ce que je voulais. Quant au regard du jeune homme, il remonta vers mes yeux avant de se fixer sur la table. Je le sentis gêné.

« Si tu veux, il y aussi du jus de cerise, déclarai-je.

— Non, ça ira.

— Je viens d’en acheter pour la première fois. J’aime essayer de nouvelles choses. »

Je remplis les verres avant de m’asseoir sur une chaise face à Sébastien, les jambes croisées. L’un de mes pieds étaient dirigé vers lui, si bien qu’il pouvait admirer le verni rouge que j’avais mis sur les ongles de ses orteils. Mais son regard montait plus haut.

Il doit être en train de bander mais je ne vois rien, me dis-je.

Ou peut-être ne ressentait-il plus que de la gêne face à mon comportement provocateur.

« Tu te poses des questions sur moi ? demandai-je.

— Oui, reconnut-il.

— Une fille qui invite un garçon inconnu chez elle, ce n’est pas très courant.

— Non. »

Je me caressai la cuisse, jouissant de voir dans quelle état je mettais ce pauvre homme.

« J’effectue bel et bien la profession que je t’ai dite, continuai-je, mais depuis un certain temps, j’ai été... Disons que ma sexualité a été libéré. On m’a appris à profiter de mon corps. »

La pomme d’Adam de Sébastien bougea, signe d’une déglutition.

« Qui est ce “on” ? s’enquit-il.

— Je fais une sorte de pornographie... en photo uniquement... Mais c’est quand même du porno. Il m’a fallu m’apprendre à m’exhiber, ainsi qu’à coucher avec des hommes que je ne connaissais pas. Pour le moment, il n’y en a pas beaucoup. Je suis une débutante.

— Tu n’en as pas l’air.

— J’ai débuté sur des chapeaux de roues.

— Et alors ? … C’est pour coucher avec moi que tu m’as fait venir ?

— Au début, ce n’était pas mon intention. Je t’ai interpellé parce que je sentais que je pouvais causer avec toi. Là où je vais, tout le monde est très gentil, c’est très beau et très chaud, mais il est difficile de parler d’autre chose que de cul.

— Ça se trouve où ?

— C’est un endroit réservé aux jolies filles et aux hommes bien membrés. Il y a des ouvriers et des techniciens qui peuvent également venir, mais à certaines heures seulement. J’y ai déjà été photographiée nue, à titre d’essai. Une prise de vue aura lieu la semaine prochaine, dans un décor créé par moi-même. C’est le lien entre mon activité d’architecte d’intérieur et de modèle. »

J’étais prête à parler de l’hôtel en long et en large, mais pas à dire un seul mot sur Denis. Je sentais qu’il ne le fallait pas. Lui, c’était un homme cultivé, capable de me surpasser en tout sauf dans ma spécialité.

En pensant à lui, j’eus un petit serrement de cœur, que je m’efforçai de chasser en me concentrant sur Sébastien.

« Si tu veux voir ces photos, je te les montrerai, repris-je.

— Si ça ne te dérange pas... »

Mais quel intérêt de lui montrer cela alors qu’il pouvait me voir nue tout de suite ?

Je pris mon verre pour le porter à mes lèvres et Sébastien fit de même. Plus je l’observais et plus j’avais l’impression que j’étais sa première fille, et cela m’excita. Je n’avais pas jamais déniaisé de garçon. Mon premier amant avait eu plusieurs conquêtes avant moi.

Parfois, il est bon de profiter des plaisirs du sexe en toute liberté, sans attachement. L’amour est un sentiment bien trop attaché à la souffrance.

« Et toi ? fis-je. Tu es seul en ce moment, mais l’as-tu toujours été ?

— Ben...

— Tu n’as connu de fille avant moi ? Tu étais trop occupé à tes études ?

— C’est ça.

— Je peux te comprendre. Moi aussi, j’ai traversé une période comme celle-là, où je ne pensais qu’à mon travail. Mais j’ai changé et je trouve que c’est mieux ainsi. Il faut profiter de la vie. »

Sébastien échangea un sourire avec moi, bien qu’il fût un peu crispé. Moi, j’avais de plus en plus envie de donner dans la provocation.

« Alors qu’est-ce qu’on fait ? demandai-je. On continue à discuter, je te prépare le dîner et je te raccompagne chez toi ? Ou bien...

— Comme tu veux.

— Non, je te demande ce que toi, tu veux.

Euh...

— Si tu veux avoir du succès auprès des filles, il faut avoir de l’audace. Dis-moi que tu me trouves très belle et que tu veux me voir nue.

— Je trouve très belle et je veux te voir nue.

— Une minute. Je vais te jouer le grand jeu. »

Je quittai le salon pour enlever mes escarpins et mettre les sandales à talons aiguilles qui m’avaient été offertes au petit matin. Ainsi, je pourrais suivre le conseil que j’avais donné à Léa. Les yeux de Sébastien faillirent lui jaillir de la tête et tomber sur les genoux quand il me vit revenir. Je me déhanchai un instant devant lui, puis m’arrêtai et fis lentement glisser ma culotte sur mes jambes. Elle resta par terre. Le regard de Sébastien se fixa sur l’endroit où mes cuisses se rejoignaient.

« Alors tu n’as jamais vu l’intérieur d’une fille ? » susurrai-je.

Rassise sur ma chaise, j’écartai les jambes sous les yeux hallucinés du jeune homme et je mis l’index droit sur mon sexe. Il rentra dedans avec aisance, grâce à ma lubrification, en prenant la forme d’un crochet recourbé vers le haut. Je tressaillis sous la cascade de sensations qu’il provoqua, mais je le retirai rapidement pour me remettre debout et me débarrasser de ma robe, à la manière d’une strip-teaseuse, en priant pour ne pas me fouler une cheville à cause de ces satanés talons. Même si je n’en avais pas exactement la grâce, Sébastien apprécia le spectacle.

J’effectuai ces gestes autant pour moi que pour lui, à cause du plaisir qu’ils me procuraient. Ils agissaient comme des jets d’huile sur un brasier. Je me caressai les hanches, les fesses, les reins, puis mes seins gonflés par mon excitation. Je tirai même sur mes mamelons que ma lubricité avait durci. Toute morale s’était envolée au-delà des cieux. Je jouissais de l’admiration de Sébastien pour mon corps ; mon regard allait de ses yeux marron à la braguette de son bermuda. Je me demandais à quoi ressemblait son pénis, si ses dimensions étaient suffisantes pour me combler.

La seule pensée gênante qui me traversa l’esprit était que j’effectuais exactement ce que Denis et Bruno m’avaient demandé de faire. Tout en ayant un comportement totalement libéré, je continuai à être téléguidée par eux. Bien sûr, avant de les rencontrer, je n’avais jamais interpellé un garçon dans la rue, et quant à faire l’effeuilleuse devant lui...

Je mis fin à mon spectacle pour m’approcher de Sébastien, qui ressemblait à une cocotte-minute. Je fis encore monter la pression en m’agenouillant sur le canapé, au-dessus de lui comme pour le chevaucher, mais sans le toucher.

« Caresse-moi, lui dis-je. Mets tes mains où tu le veux. »

Il posa les mains partout puis se concentra rapidement sur mes seins, qu’il tritura de toutes les manières possibles. Ma volupté enfla tellement que j’en vins à pousser des gémissements. Pourtant, mon sexe réclamait sa part de caresses. Je devinai que par timidité, Sébastien n’osait pas y toucher.

« Mets tes doigts dedans », dis-je en le guidant.

Il investit dès lors mon fourreau humide. S’enhardissant, il l’explora en profondeur. J’aurais pu lui dire de s’intéresser à mon clitoris, mais c’était déjà très bon ainsi. J’ondulais de plaisir sous son toucher et mon sexe expulsait sur sa main des bulles de cyprine.

Après l’avoir laissé faire un certain temps, je saisis la ceinture de son pantalon pour la défaire. Son excitation était parfaitement visible et je pouvais à présent la palper. Je sortis sa verge de son boxer comme si j’avais déballé un cadeau-surprise, et j’en fus très satisfaite.

Elle était longue et pas très grosse, ce qui lui permettrait de très bien s’adapter à mon vagin. Son prépuce cachait un gland en forme de boule, d’une couleur rouge accentuée. Il était si tentant que je faillis me baisser pour le prendre dans ma bouche. Je me maîtrisai et empoignai ce membre pour le malaxer entre mes doigts de plus en plus expérimentés, en m’efforçant de montrer que j’aimais cela. J’excitai ainsi Sébastien en le regardant droit dans les yeux, un sourire lascif sur le visage.

Sentant très vite que j’allais le faire jouir, je m’écartai de lui en me remettant debout.

« Viens dans ma chambre », dis-je.

Il me suivit après avoir laissé ses vêtements sur le canapé. J’entrai dans une pièce inondée de soleil et me mis à quatre pattes sur un lit qui comportait deux places. C’était le souvenir d’une éphémère vie de couple.

« Tu connais la levrette ? demandai-je.

— Oui.

— Alors prends-moi par-derrière. »

Je plaçai deux doigts sur mon sexe pour l’élargir. Sébastien se plaça à genoux dernière et enfonça précautionneusement dans phallus dans l’orifice ainsi offert. Le bonheur de pénétrer pour la première fois une femme devait se voir sur son visage, mais je m’étais mise dans une position qui m’interdisait de le regarder. Les mains sur mes hanches, il commença un mouvement de va-et-vient tout aussi lent, qui faisaient rayonner une douce jouissance dans mon corps. Elle était très agréable même si elle n’avait rien d’orgasmique.

Bien sûr, cela ne dura pas longtemps. Incapable de retenir son sperme, mon nouvel amant se vida en moi. Je le sentis remplir la profondeur de mon vagin et l’entendis émettre un léger râle.tumblr_njnt6vhLoK1tlfkb6o1_1280.jpg

Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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Dimanche 1 février 7 01 /02 /Fév 16:41

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Extrait de mon roman "Le royaume de la forêt". La jeune Sophie von Halle est exilée chez de sa terre natale, au milieu d'une forêt habitée par des peuples primitifs.

 

Après sa toilette, elle remonta dans sa chambre, se déshabilla et mit aussitôt une chemise de nuit. Elle s’allongea sur un lit uniquement constitué d’un sommier, sans aucun matelas, avec tout de même un coussin rembourré de paille tenant lieu d’oreiller, et une moustiquaire. Elle s’était vite habituée à dormir sur une planche et trouvait que dans cette chaleur moite, c’était l’idéal.

Une bougie empêchait les ténèbres de se refermer sur elle. Seule une poignée d’autres lumières brillaient dans cette cité, dans une obscurité sans bornes mais remplie de bruits. Des cris de singes résonnaient au loin, parmi une myriade de sons plus faibles et impossibles à identifier : des frottements, des glapissements, des hululements ou des clapotis. La nuit était vivante et même charnelle, et Sophie ressentait cette vie en elle, comme par un effet de résonance.

En son for intérieur, elle comprenait qu’en restant presque ou complètement nus, les indigènes faisaient corps avec la forêt, et l’envie de les imiter l’effleurait chaque jour et surtout chaque nuit. Lentement, elle retroussa sa chemise jusqu’à se découvrir entièrement les jambes, genoux relevés et cuisses écartées. Auparavant, elle avait d’abord acquis la certitude que ses servantes Rosalie et Elisa étaient bien plongées dans un profond sommeil. Si elle était découverte dans une position aussi indécente, cela causerait un scandale qui risquerait de donner le coup de grâce à sa mère.

Elle commença à se caresser les jambes, qu’elle trouvait belles mais que seules ses servantes avaient jusqu’alors pu admirer dans leur intégralité. Puis ses doigts s’arrêtèrent sur son sexe entrouvert. Elle se masturba en pensant au beau lieutenant Korfman, imaginant qu’ils s’éloignaient ensemble dans la forêt pour s’y adonner aux plaisirs de la chair. C’était ainsi que tous les indigènes faisaient. Les accouplements n’étaient certes pas publics, mais ils s’effectuaient toujours dehors.

Sophie n’avait pu en surprendre aucun, puisqu’elle ne s’aventurait jamais dans la forêt. Elle avait cependant pu voir des hommes nus, en allant à la rivière où les indigènes avaient l’habitude de se baigner, par un chemin longeant des terres cultivées. Se rendre à cet endroit était à vrai dire le meilleur moyen de chasser l’ennui, depuis que les livres qu’elle avait emportés étaient tombés en lambeaux, attaqués par les moisissures.

Après la mort de son père, ses marches quotidiennes l’amenaient de plus en plus fréquemment au bord de ce profond cours d’eau. Son regard déviait vers les garçons et les hommes qui plongeaient dans les flots, y nageaient, s’y ébattaient et en ressortaient. Elle admirait le ruissellement de l’eau sur leurs peaux, leurs fesses et leurs sexes, avec le seul regret de n’en avoir, jusqu’alors, vu aucun en érection.

Au moins, son séjour aux confins du monde lui avait permis d’en savoir beaucoup plus sur l’anatomie masculine. Mais également sur la sienne, car auparavant, elle ne s’était jamais masturbée comme elle était en train de le faire, excitant son clitoris par de savants mouvements de doigts jusqu’à l’orgasme. Elle fut obligée de se mordre les lèvres pour s’empêcher d’émettre le moindre son.

Quelques halètements s’échappèrent néanmoins de sa gorge et elle roula sur le côté, dans la position fœtale. Sa main droite était imprégnée de sa rosée d’amour et son index avait fait une incursion dans son vagin jusqu’à l’hymen. Alors que son vingtième anniversaire approchait, il était toujours présent. Si elle avait été une indigène, il aurait été déchiré depuis des années.

Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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Samedi 24 janvier 6 24 /01 /Jan 18:00

Un nouvel extrait de ma série, dont le titre définitif est « Compromission ». Edwige rencontre un jeune homme prénommé Matis, qui à son goût. Elle lui fait l'amour devant d'autres personnes.

 

Mon nouveau compagnon s’assit sur un canapé et enleva son polo. Je restai un moment béate devant ce que je vis : une paire de pectoraux sous lesquels se nichaient deux jolis mamelons, une série d’abdominaux très bien dessinés. Les muscles de ses bras les rendaient deux fois plus épais que les miens.

« Tu as fait du culturisme ? demandai-je.

Oui. »

Ne posant résister à une attirance littéralement bestiale pour ce superbe mâle, le premier du genre que je pouvais contempler, je posai le bout des doigts sur son épaule gauche et les fis courir sur sa peau. Ce simple contact m’emplissait de délectation.

« Ça permet d’avoir du succès auprès des filles », ajouta-t-il avec un sourire.

Je voulais bien le croire, puisque cela marchait sur moi.

Il enleva ensuite son short, sous lequel se lovait un long membre viril. Je l’aidai à se redresser et à se durcir en le prenant en main. Il n’était pas droit comme celui de Guillaume, mais recourbé vers le haut, et son gland était un peu plus court, quoique d’un diamètre supérieur.

Mon quatrième phallus en moins de vingt-quatre heures !

« Monte sur moi, me dit-il.

Ici ?

— Mais oui ! Ces filles sont habituées à tout. On va s’échauffer un peu, et après, on passera aux choses sérieuses. »

Ma foi...

Je pris place au-dessus de Matis, les mains sur ses épaules, les genoux des deux côtés de ses hanches, et je guidai son sexe dans le mien. C’était parti pour la deuxième cavalcade de la journée, avec un autre homme. Cette fois, je pouvais étreindre mon partenaire et frotter mes seins contre son torse, si bien que le plaisir fut supérieur. À ce moment, toute moralité avait disparu de mon esprit. Je ne pensais plus qu’à ma jouissance et j’attendais mon orgasme, mais j’avais beau m’agiter comme une possédée, il ne venait pas. Le canapé grinçait sous mes furieux coups de fesses, tandis que le phallus de Matis allait et venait dans mon intimité.

« Arrête ! commanda-t-il. Arrête ! »

Je l’entendis mais mon élan était trop difficile à briser, et finalement, ce fut son sexe qui sortit tout seul du mien. Je le pris de nouveau entre mes doigts, pour voir à quel point il avait été humidifié.

« Mets-toi à quatre pattes », poursuivit Matis.

Je lui obéis. En changeant de position, je m’aperçus que Bruno était présent, debout non loin de moi, et qu’il me regardait. J’étais bien sûr au centre de toutes les attentions. Les deux filles jouissaient du spectacle en chatouillant leurs clitoris.

Matis posa un doigt dans mon anus.

« Qu’est-ce que tu fais ? m’écriai-je.

— Je vais te sodomiser. Reste tranquille. »

Il caressa ma vulve puis reporta son attention sur mon orifice secret. Il en massa doucement mon sphincter avant de le pénétrer prudemment avec ses doigts. Je me crispai, puis je pensai à ce que j’avais déjà vécu. Malgré les quelques douleurs du début, je ne l’avais pas regretté du tout.

« Tu m’as tellement lubrifié que ce n’est pas la peine de mettre de la vaseline, dit Matias. J’y vais. »

Cette fois, ce fut son gland qu’il enfonça dans mon fondement, tout en poursuivant ses messages très intimes.

« Tu dois m’aider en poussant avec tes muscles.

— Pousser comment ?

— Comme lorsque tu vas aux toilettes. Ça aide à la pénétration. »

Il n’attendit pas d’être vraiment enfoncé pour commencer de courts va-et-vient. Je m’aperçus que cela m’aidait à me détendre. Il s’y prit si bien que je ne ressentis quasiment aucune douleur, et que je l’encourageai à aller plus loin.

À force d’habileté et de patience, il arriva à pousser son phallus jusqu’aux testicules. Il n’était à vrai dire pas d’une longueur phénoménale. Déjà, je sentais les premières gouttes de jouissance prêtes à battre mon corps. Une averse diluvienne se déclencha quand il se mit pour de bon à limer mon rectum. Je l’attisai en glissant un bras sous mon ventre, jusqu’à toucher mon clitoris et l’entrée inoccupée de mon vagin. Le plaisir ressenti fut tout de suite démentiel. Les ruades de Matis, associé à ma propre masturbation, me conduisirent à un orgasme explosif. J’eus l’impression de me désintégrer avant de voguer dans une sorte d’apesanteur.

Matis se retira de mon fondement pendant que je m’affaissais comme un ballon crevé. Je me rendis compte qu’il avait éjaculé en moi quand mon petit trou expulsa un jet de sperme, qui atterrit sur mes propres cuisses. Il fut accompagné d’un pet à la sonorité liquide, qui fut assez fort pour être entendu par tout le monde.

Il y eut un moment de silence complet, puis j’entendis Bruno murmurer :

« Putain... »

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Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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Dimanche 4 janvier 7 04 /01 /Jan 16:29

 

« Tu as beaucoup d’amants ? s’enquit Bruno pendant que je commençais à siroter mon mojito.

— En ce moment, j’en ai un. C’est Denis.

— Un seul ? s’écria-t-il. Tu rigoles ?

— Je suis sérieuse.

— Putain, mais t’as pas vu comment t’es faite ? Pour quitter une fille comme toi, il faut vraiment être le dernier des cons. Ton ex, il devait avoir un sérieux problème. »

Les compliments de Bruno me touchèrent, bien qu’ils n’eussent pas été exprimés en termes très élégants.

« Je ne suis pas aussi bien roulée qu’Ileana, répondis-je avec une rougeur aux joues.

— Elle est juste plus grande que moi et elle a des nichons plus gros. Mais t’en as aussi, toi. Et ce que j’adore chez toi, ce sont tes jambes. Sérieusement, c’est ce que j’apprécie le plus chez les femmes... après leurs chattes et leurs fesses. Ça ne te dérange pas que je te prenne en photo ?

— Bruno est photographe professionnel », expliqua Denis en me montrant un Reflex Nikon posé sur un buffet, que je n’avais pas encore remarqué.

Je vis tout de suite que c’était du matériel haut de gamme, qui devait coûter dans les trois mille euros avec son objectif.

« Et il photographie quoi ? questionnai-je après avoir avalé une gorgée de cocktail. Des insectes ?

— Des chattes, répondit Bruno.

— Rien d’autre ?

— Des jambes et des paires de fesses également.

— Bruno est photographe de charme, compléta Denis. Comme il voit de jolies filles toutes nues à longueur de journée, c’est un homme heureux.

— Et il couche avec ces filles ? demandai-je.

— Ben oui ! répondit l’intéressé. C’est justement parce que je passe mon temps à coucher avec des filles que j’ai eu l’idée de les photographier, mais il ne faut pas croire que je les force. Je peux te dire qu’elles ne sont plus vierges depuis longtemps. Elles viennent chez moi parce qu’elles sont belles, qu’elles sont exhibitionnistes et qu’elles aiment le sexe. Il y en a qui veulent faire carrière dans le porno, mais c’est difficile et je ne peux pas les aider. Il m’arrive aussi de tomber sur des putes, comme Ileana. Je connais pas mal de filles de l’Est. »

La Roumaine revint pendant que Bruno parlait d’elle et s’assit à côté de lui. Elle avait retiré tout le sperme qui avait giclé sur elle, puis s’était refait un rapide maquillage. Mais son visage était tellement beau qu’elle n’en avait nullement besoin.

« Grâce à moi, elles gagnent, poursuivit Bruno.

— Combien ?

— Quelques centaines d’euros par séance. Et souvent, l’hébergement est offert.

— Alors comme ça, les photographes de charme couchent avec leurs modèles ?

— Non non ! Moi, je suis spécial. Je suis très clairement orienté vers le cul, même si je fais aussi de la photographie de nu classique. Il n’y a pas de raison que je ne mette pas en valeur la beauté de mes modèles. Je passe beaucoup de temps avec elles, nous devenons très intimes et en multipliant les séances, elles peuvent amasser un joli pécule. Il y en a que je fréquente depuis plus d’un an. Quand elles retournent dans leurs pays, elles sont riches.

— Alors tu es la divinité bienfaitrice des belles coquines ?

— Oui, mais derrière moi, il y a Denis. Sans lui, je n’aurais pas pu commencer mon activité et me faire connaître. Il faut des moyens.

— Ah oui ! C’est le mécénat, fis-je.

— Oui, c’est le mécénat, confirma Denis. Je ne fais pas que de l’art contemporain.

— Tu veux voir quelques photos ? »

Bruno se leva pour prendre son appareil. Il s’installa à côté de moi et me mit son écran sous les yeux. Après quelques manipulations, je vis apparaître des corps de femmes très joliment photographiés, en intérieur comme en extérieur, dans de luxuriants jardins ou sur des plages. Le caractère lubrique et provocateur de Bruno ne l’empêchait pas d’être un vrai artiste. Toutes ces femmes étaient sublimées par la lumière et le décor dans lequel elles posaient.

Il me montra aussi des photos beaucoup plus chaudes : des vulves en gros plan, plus ou moins ouvertes, comme il me l’avait annoncé. Certaines étaient pénétrées par des godemichés ou de vrais phallus.

« C’est du porn-art, dit-il. C’est différent des vidéos pornos parce qu’il faut juste saisir un instant. Pour moi, dans tout acte sexuel, il y a de la beauté, et c’est cela que je cherche à fixer dans mon appareil. »

L’inévitable se produisit :

« Je peux photographier ton sexe ? me demanda-t-il.

— Oui.

— C’est seulement pour faire un test. »

Il se mit à genoux devant moi, son appareil entre mes cuisses.

« Mets l’index et le majeur sur tes grandes lèvres, pour bien les écarter, dit-il. Je veux voir l’intérieur de ton vagin. La lumière n’est pas très bonne mais on fera avec.

— Il n’y a pas de flash ?

— Pour ça, je n’en utilise pas. »

Ce moment où j’avais serré les cuisses devant lui me paraissait désormais loin : j’avais été décoincée. J’essayai de m’ouvrir au maximum.

« Waouh ! s’exclama Bruno. On voit tes muqueuses toutes roses. Il faudrait un projecteur. »

Malgré le mauvais éclairage, il prit quelques clichés, puis se redressa et les fit défiler sur l’écran.

« Tu mouilles comme toutes les filles que je photographie, constata-t-il. Tu comprends ce que ça signifie, quand je dis que je deviens très intime avec mes modèles ?

— Tu veux m’enfiler ?

— Non, je te laisse à Denis et j’en profiterai pour vous photographier.

— Je ne mettrai pas de préservatif, annonça l’intéressé. Je déteste ça. Mais je ne couche pas avec toutes les filles que je rencontre, je fais des contrôles réguliers, et toi, s’il est vrai que tu n’as fait l’amour depuis trois ans...

— Trois ans ? s’écria Bruno.

— Oui, confirmai-je.

— Putain ! Il va falloir réparer cela. Mais qu’est-ce qui t’est arrivé ? Tu voulais te faire nonne ou quoi ?

— On en reparlera. »

Je me mis à quatre pattes sur le canapé pour présenter mes fesses à Denis. La levrette était l’une de mes positions préférées. Je n’eus pas besoin de prononcer des paroles supplémentaires pour comprendre ce qu’il attendait de moi. Après avoir assisté à cette longue fellation et après ces discussions, le moment était venu pour moi de retrouver le chemin de la jouissance.

Denis commença par me lécher le sexe en s’aidant de ses doigts pour écarter mes nymphes. Je le sentis exciter mon clitoris, ce qui envoya immédiatement des ondes de volupté dans mon corps. Il me fallut poser une paume sur l’un de mes seins, gonflés par un désir annihilant toute raison, pour tenter de satisfaire ma soif de caresses. J’aurais voulu avoir des mains partout sur le corps ; je n’avais que celles de Denis tenant mes hanches ou parcourant mon dos. Une séance de triolisme avec Bruno m’aurait plu, mais il tenait son appareil de photo pour capter quelques images, concentré jusqu’à en oublier sa verge en érection.

J’envoyai sûrement des flots de cyprine sur le visage de Denis mais cela ne le gêna pas. Quand il m’estima suffisamment chauffée, il se redressa et inséra son gland entre mes lèvres intimes. La pénétration, prudente, se fit sans aucune douleur, et fut même un instant d’inoubliable volupté. C’est comme si j’étais restée incomplète durant ces dernières années et que la pièce manquante venait d’être replacée.

Mon amant augmenta son rythme, faisant monter en moi une telle incandescence que je ne pus maintenir le silence. Des halètement et des cris s’échappèrent de ma gorge. Ma jouissance connut toutefois de brèves interruptions, quand Bruno demandait à son ami d’interrompre les coups de reins pour prendre un cliché, mais cela ne durait chaque fois qu’une seconde. Mon plaisir monta jusqu’à l’éclatement du feu d’artifice dans mon bas-ventre, suivi par une succession de violentes vagues qui me laissèrent hors de moi. Mon amant continua à frotter mes muqueuses intimes jusqu’à l’apaisement de cette houle. Il sortit alors son pénis de mon corps et je m’effondrai sur le canapé, momentanément anéantie.

Pour lui, ce n’était pas terminé. En me retournant, je le vis se masturber au-dessus de moi. Son corps se cambra et une expression extatique illumina son visage tandis qu’un jet de sperme sortait de son sexe et s’aplatissait sur ma poitrine. Il y en eut un second moins puissant et tout s’arrêta.

Mais non... Quand je me redressai, après avoir étalé ce liquide poisseux sur mes seins, je vis Bruno devant moi, sans son appareil, tenant d’une main son sexe dilaté.

« Tu peux me pomper ? demanda-t-il. En fait, je pense que tu n’en as pas reçu assez. »

L’instant d’après, sans avoir réfléchi, je prenais son phallus dans ma bouche et je retrouvais des gestes qu’à une certaine époque, je pratiquais quotidiennement. Les doigts de la main droite enserrèrent la base de sa hampe pendant que le gland restait dans ma bouche, et par moments, ils caressaient ses testicules et son périnée. Ils s’aventurèrent même jusqu’à son anus. Son excitation devint telle qu’il ne put retenir sa semence et que je la sentis fouetter le fond de ma gorge.

Cette fois, c’était vraiment la fin. Je terminai cette petite orgie ramollie, en sueur, dégoulinante de sucs corporels de la bouche au vagin, mais la soirée avait été magistrale !

« Tu fais très bien, me complimenta Ileana.

— Ça te manquait, hein ? demanda Denis.

— Oui. »

Sauf qu’auparavant, je n’avais jamais été pénétrée par deux hommes à la suite.

« Prête à recommencer ?

— Oui, mais pas ce soir. »

« Tu as beaucoup d’amants ? s’enquit Bruno pendant que je commençais à siroter mon mojito.

— En ce moment, j’en ai un. C’est Denis.

— Un seul ? s’écria-t-il. Tu rigoles ?

— Je suis sérieuse.

— Putain, mais t’as pas vu comment t’es faite ? Pour quitter une fille comme toi, il faut vraiment être le dernier des cons. Ton ex, il devait avoir un sérieux problème. »

Les compliments de Bruno me touchèrent, bien qu’ils n’eussent pas été exprimés en termes très élégants.

« Je ne suis pas aussi bien roulée qu’Ileana, répondis-je avec une rougeur aux joues.

— Elle est juste plus grande que moi et elle a des nichons plus gros. Mais t’en as aussi, toi. Et ce que j’adore chez toi, ce sont tes jambes. Sérieusement, c’est ce que j’apprécie le plus chez les femmes... après leurs chattes et leurs fesses. Ça ne te dérange pas que je te prenne en photo ?

— Bruno est photographe professionnel », expliqua Denis en me montrant un Reflex Nikon posé sur un buffet, que je n’avais pas encore remarqué.

Je vis tout de suite que c’était du matériel haut de gamme, qui devait coûter dans les trois mille euros avec son objectif.

« Et il photographie quoi ? questionnai-je après avoir avalé une gorgée de cocktail. Des insectes ?

— Des chattes, répondit Bruno.

— Rien d’autre ?

— Des jambes et des paires de fesses également.

— Bruno est photographe de charme, compléta Denis. Comme il voit de jolies filles toutes nues à longueur de journée, c’est un homme heureux.

— Et il couche avec ces filles ? demandai-je.

— Ben oui ! répondit l’intéressé. C’est justement parce que je passe mon temps à coucher avec des filles que j’ai eu l’idée de les photographier, mais il ne faut pas croire que je les force. Je peux te dire qu’elles ne sont plus vierges depuis longtemps. Elles viennent chez moi parce qu’elles sont belles, qu’elles sont exhibitionnistes et qu’elles aiment le sexe. Il y en a qui veulent faire carrière dans le porno, mais c’est difficile et je ne peux pas les aider. Il m’arrive aussi de tomber sur des putes, comme Ileana. Je connais pas mal de filles de l’Est. »

La Roumaine revint pendant que Bruno parlait d’elle et s’assit à côté de lui. Elle avait retiré tout le sperme qui avait giclé sur elle, puis s’était refait un rapide maquillage. Mais son visage était tellement beau qu’elle n’en avait nullement besoin.

« Grâce à moi, elles gagnent, poursuivit Bruno.

— Combien ?

— Quelques centaines d’euros par séance. Et souvent, l’hébergement est offert.

— Alors comme ça, les photographes de charme couchent avec leurs modèles ?

— Non non ! Moi, je suis spécial. Je suis très clairement orienté vers le cul, même si je fais aussi de la photographie de nu classique. Il n’y a pas de raison que je ne mette pas en valeur la beauté de mes modèles. Je passe beaucoup de temps avec elles, nous devenons très intimes et en multipliant les séances, elles peuvent amasser un joli pécule. Il y en a que je fréquente depuis plus d’un an. Quand elles retournent dans leurs pays, elles sont riches.

— Alors tu es la divinité bienfaitrice des belles coquines ?

— Oui, mais derrière moi, il y a Denis. Sans lui, je n’aurais pas pu commencer mon activité et me faire connaître. Il faut des moyens.

— Ah oui ! C’est le mécénat, fis-je.

— Oui, c’est le mécénat, confirma Denis. Je ne fais pas que de l’art contemporain.

— Tu veux voir quelques photos ? »

Bruno se leva pour prendre son appareil. Il s’installa à côté de moi et me mit son écran sous les yeux. Après quelques manipulations, je vis apparaître des corps de femmes très joliment photographiés, en intérieur comme en extérieur, dans de luxuriants jardins ou sur des plages. Le caractère lubrique et provocateur de Bruno ne l’empêchait pas d’être un vrai artiste. Toutes ces femmes étaient sublimées par la lumière et le décor dans lequel elles posaient.

Il me montra aussi des photos beaucoup plus chaudes : des vulves en gros plan, plus ou moins ouvertes, comme il me l’avait annoncé. Certaines étaient pénétrées par des godemichés ou de vrais phallus.

« C’est du porn-art, dit-il. C’est différent des vidéos pornos parce qu’il faut juste saisir un instant. Pour moi, dans tout acte sexuel, il y a de la beauté, et c’est cela que je cherche à fixer dans mon appareil. »

L’inévitable se produisit :

« Je peux photographier ton sexe ? me demanda-t-il.

— Oui.

— C’est seulement pour faire un test. »

Il se mit à genoux devant moi, son appareil entre mes cuisses.

« Mets l’index et le majeur sur tes grandes lèvres, pour bien les écarter, dit-il. Je veux voir l’intérieur de ton vagin. La lumière n’est pas très bonne mais on fera avec.

— Il n’y a pas de flash ?

— Pour ça, je n’en utilise pas. »

Ce moment où j’avais serré les cuisses devant lui me paraissait désormais loin : j’avais été décoincée. J’essayai de m’ouvrir au maximum.

« Waouh ! s’exclama Bruno. On voit tes muqueuses toutes roses. Il faudrait un projecteur. »

Malgré le mauvais éclairage, il prit quelques clichés, puis se redressa et les fit défiler sur l’écran.

« Tu mouilles comme toutes les filles que je photographie, constata-t-il. Tu comprends ce que ça signifie, quand je dis que je deviens très intime avec mes modèles ?

— Tu veux m’enfiler ?

— Non, je te laisse à Denis et j’en profiterai pour vous photographier.

— Je ne mettrai pas de préservatif, annonça l’intéressé. Je déteste ça. Mais je ne couche pas avec toutes les filles que je rencontre, je fais des contrôles réguliers, et toi, s’il est vrai que tu n’as fait l’amour depuis trois ans...

— Trois ans ? s’écria Bruno.

— Oui, confirmai-je.

— Putain ! Il va falloir réparer cela. Mais qu’est-ce qui t’est arrivé ? Tu voulais te faire nonne ou quoi ?

— On en reparlera. »

Je me mis à quatre pattes sur le canapé pour présenter mes fesses à Denis. La levrette était l’une de mes positions préférées. Je n’eus pas besoin de prononcer des paroles supplémentaires pour comprendre ce qu’il attendait de moi. Après avoir assisté à cette longue fellation et après ces discussions, le moment était venu pour moi de retrouver le chemin de la jouissance.

Denis commença par me lécher le sexe en s’aidant de ses doigts pour écarter mes nymphes. Je le sentis exciter mon clitoris, ce qui envoya immédiatement des ondes de volupté dans mon corps. Il me fallut poser une paume sur l’un de mes seins, gonflés par un désir annihilant toute raison, pour tenter de satisfaire ma soif de caresses. J’aurais voulu avoir des mains partout sur le corps ; je n’avais que celles de Denis tenant mes hanches ou parcourant mon dos. Une séance de triolisme avec Bruno m’aurait plu, mais il tenait son appareil de photo pour capter quelques images, concentré jusqu’à en oublier sa verge en érection.

J’envoyai sûrement des flots de cyprine sur le visage de Denis mais cela ne le gêna pas. Quand il m’estima suffisamment chauffée, il se redressa et inséra son gland entre mes lèvres intimes. La pénétration, prudente, se fit sans aucune douleur, et fut même un instant d’inoubliable volupté. C’est comme si j’étais restée incomplète durant ces dernières années et que la pièce manquante venait d’être replacée.

Mon amant augmenta son rythme, faisant monter en moi une telle incandescence que je ne pus maintenir le silence. Des halètement et des cris s’échappèrent de ma gorge. Ma jouissance connut toutefois de brèves interruptions, quand Bruno demandait à son ami d’interrompre les coups de reins pour prendre un cliché, mais cela ne durait chaque fois qu’une seconde. Mon plaisir monta jusqu’à l’éclatement du feu d’artifice dans mon bas-ventre, suivi par une succession de violentes vagues qui me laissèrent hors de moi. Mon amant continua à frotter mes muqueuses intimes jusqu’à l’apaisement de cette houle. Il sortit alors son pénis de mon corps et je m’effondrai sur le canapé, momentanément anéantie.

Pour lui, ce n’était pas terminé. En me retournant, je le vis se masturber au-dessus de moi. Son corps se cambra et une expression extatique illumina son visage tandis qu’un jet de sperme sortait de son sexe et s’aplatissait sur ma poitrine. Il y en eut un second moins puissant et tout s’arrêta.

Mais non... Quand je me redressai, après avoir étalé ce liquide poisseux sur mes seins, je vis Bruno devant moi, sans son appareil, tenant d’une main son sexe dilaté.

« Tu peux me pomper ? demanda-t-il. En fait, je pense que tu n’en as pas reçu assez. »

L’instant d’après, sans avoir réfléchi, je prenais son phallus dans ma bouche et je retrouvais des gestes qu’à une certaine époque, je pratiquais quotidiennement. Les doigts de la main droite enserrèrent la base de sa hampe pendant que le gland restait dans ma bouche, et par moments, ils caressaient ses testicules et son périnée. Ils s’aventurèrent même jusqu’à son anus. Son excitation devint telle qu’il ne put retenir sa semence et que je la sentis fouetter le fond de ma gorge.

Cette fois, c’était vraiment la fin. Je terminai cette petite orgie ramollie, en sueur, dégoulinante de sucs corporels de la bouche au vagin, mais la soirée avait été magistrale !

« Tu fais très bien, me complimenta Ileana.

— Ça te manquait, hein ? demanda Denis.

— Oui. »

Sauf qu’auparavant, je n’avais jamais été pénétrée par deux hommes à la suite.

« Prête à recommencer ?

— Oui, mais pas ce soir. »


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Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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