Vendredi 22 juillet 5 22 /07 /Juil 10:36

Je peux enfin reprendre l'histoire de Judith, l'histoire de la jeune fille qui se rend dans une pension de famille très particulière : on y vit nu et on baise à tout-va. En ce matin d'août, elle se rend pour la première fois à la plage avec la propriétaire, Judith, et ses deux amies, Chloé et Sylviane. Elle n'a aucune sous-vêtement sous sa robe, le but du jeu étant de se montrer nue devant tout le monde, voire d'aller plus loin...

 

Et hop ! Agenouillée sur ma natte, je fis glisser ma robe. J’eus aussitôt l’impression que le monde entier avait les yeux braqués sur moi, sur mes seins, mon ventre et mes poils pubiens. Pourtant, mes compagnes se dénudaient elles aussi.

Des gens faisaient semblant de ne pas nous voir, mais j’avais bel et bien des regards d’hommes et de femmes sur moi. À part cela, il n’y avait pas de réaction. Je n’exposai pas ma poitrine très longtemps, parce que je m’étalai sur le ventre.

« Il ne faut pas être timide, me reprocha Judith.

— Je ne le suis pas ! répliquai-je. Je montre mes fesses.

— Dans cas, écarte les fesses pour qu’on voie ta raie, et essaie de remarquer les hommes qui vont la regarder en passant. »

J’obéis à Judith.

« Elle a raison de se mettre comme ça, dit Chloé. C’est pas beau d’avoir les fesses toutes blanches. »

Elle donna des tapes dessus. Elle-même était assise en tailleur, si bien qu’elle exposait son sexe à tout le monde. Pour le moment, j’étais la seule allongée.

Mes compagnes finirent pas m’imiter. Je restai ainsi jusqu’au moment où je sentis que j’avais le dos et la croupe suffisamment chauffée. Des gens étaient passés entre moi et la mer. Dans ma position, il m’était difficile d’observer leur réaction, mais j’arriverais à capter des coups d’œil jetés entre mes cuisses. Pour un individu de sexe masculin, ou une lesbienne, il était bien sûr impossible de rater le spectacle.

L’exhibitionnisme, ça me plaisait ! Je craignais cependant les réactions que je pouvais provoquer, et mes compagnes affichaient également une certaine retenue.

Comme la crêpe devait être cuite des deux côtés, je me retournai en exposant mes seins, assez fermes pour ne pas s’aplatir complètement quand j’étais sur le dos. Je les regardai avec une forte envie de pincer leurs boutons et de mettre une main sur ma vulve, qui était enduite de mouille.

« Est-ce que tu rêves qu’un homme se masturbe en te regardant ? demanda Judith, comme si elle lisait dans mes pensées.

— Oui, pourquoi ?

— J’aimerais connaître tes fantasmes sexuels. Tu en as beaucoup ?

— Oui.

— Ça te dirait de les réaliser ? »

La question de Judith me donna la mesure de la pudeur qui me restait. Parler de choses aussi intimes, c’était difficile.

« Les fantasmes ne sont pas faits pour être réalisés, répondis-je.

— Cela dépend. Il y a des situations d’où l’on tire énormément de plaisir.

— Mais l’imagination doit rester imaginaire.

— Il y a des choses que des femmes voudraient faire mais ne le peuvent pas. Je t’offre des possibilités qu’elles n’ont pas. Cela tient à tous les interdits de la société et à l’agressivité de certains hommes. »

Le souvenir des trois garçons tabassés par Didier me revint en mémoire.

« Es-tu sûre qu’il ne m’arrivera rien quoi que je fasse ? m’enquis-je.

— Oui, si tu écoutes mes conseils… Et puis, il arrivera un moment où tu sauras toi-même quoi faire.

— L’intuition féminine.

— C’est cela. Elle n’existe qu’à l’état de germe chez les femmes. Elle se développera chez toi grâce au sexe.

— L’énergie de la vie.

— Je t’apprends à vivre, Karine. »

Je fermai les yeux, étreinte par une sensation puissante. Je les rouvris en me rendant compte que j’avais posé une main sur mon sexe.

« Masturbe-toi ! m’ordonna Judith.

— Comment ?

— Écarte les jambes et enfonce ostensiblement un doigt dans ton vagin, de façon que tout le monde puisse le voir.

— Mais...

— Tu me fais confiance, si je te dis que tu peux le faire ?

— D’accord. »

Mon cœur s’était mis à tambouriner dans ma poitrine et un surcroît de sueur recouvrit ma peau, déjà emperlée par la chaleur du soleil.

J’obéis à Judith.

Je faillis en sursauter, tellement c’était bon. Mon index droit entrait et ressortait de mon fourreau humide. Mes tremblements étaient les signes précurseurs d’un orgasme.

Je m’efforçai d’oublier toutes les personnes qui étaient autour de moi, mais je les sentais. Je savais qu’une seule personne était scandalisée mais détournait simplement les yeux, que d’autres étaient au contraire fascinées.

Il y a une plage naturiste à proximité où les femmes ouvrent leurs chattes à tous les regards, où les hommes bandent… Où ils baisent en public.

Trop facile.

Tout à coup, l’image d’un homme laissant quelqu’un d’autre caresser son épouse me sauta aux yeux, comme si j’avais eu ce souvenir stocké dans un coin de ma mémoire.

Je me redressai brutalement et retirai le doigt de mon sexe.

« Qu’est-ce que tu as vu ? demanda Judith.

— Nous sommes à côté d’une plage naturiste ?

— Oui.

— Alors les gens d’ici savent ce qui se passe à côté ?

— Dis-moi ce que tu as vu.

— Il y avait un couple… La femme se masturbait comme je l’ai fait, sous les regards de plusieurs hommes. De l’autre main, elle branlait également son époux… Un homme s’est approché…

— Oui ? »

Je ne pensais pas que les autres vacanciers pouvaient entendre notre conversation. Ils se comportaient tous comme si je n’avais rien fait. La magie de l’instant s’était évaporée.

« Il s’est mis à caresser la femme, en commençant par les seins, continuai-je.

— Et ?

— Il a poursuivi les caresses en s’approchant du bas-ventre… Il a fini par mettre un doigt dans le vagin de la femme.

— Et dans son anus, compléta Judith.

— Comment tu le sais ?

— Je le sais, c’est tout. La femme était tellement excitée qu’elle a eu un orgasme. Ensuite, l’homme a éjaculé sur elle, puis son mari l’a pénétrée. »

C’était bien ce que j’avais vu. Le mari prenait sa femme dans la position du missionnaire, alors que le jet de sperme de l’autre homme brillait sur sa poitrine.

« Alors nous avons des visions ? fis-je.

Tu peux voir la scène clairement parce qu’elle s’est déjà produite. Ce n’est pas de l’intuition.

— Mais ça veut dire que je suis sur la bonne voie ?

Bien sûr.

— Bienvenue au club ! intervint Chloé.

— Toi aussi, tu peux voir des choses comme ça ?

— Que des scènes de cul. Toujours celles où il y a de la jouissance. Je vois des femmes qui se tordent de plaisir et du sperme qui gicle. C’est très agréable.

— C’est parce qu’il y a beaucoup d’énergie dégagée ?

— Évidemment !

— Sans le savoir, tu as établi un contact très fort avec tout le monde, compléta Judith. Avec la surnature. »

La surnature… Je me rappelai avoir déjà vu passer ce mot, mais je ne savais plus où.

 

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Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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