Vendredi 22 avril 5 22 /04 /Avr 22:55

Voici une deuxième scène de sexe extraite de mon texte "Désirs de nymphes". Je ne peux pas vous expliquer d'où vient ce titre, pour ne pas spoiler l'histoire, mais ça n'a pas d'importance. La jeune Karine vient d'arriver dans une maison où les moeurs sont très particulières. Elle a vu ses deux hôtes, Didier et Judith, faire l'amour dans la cuisine sans chercher à se cacher. Elle a appris qu'ils aiment rester nus, et qu'il en est de même des deux jolies pensionnaires, Chloé et Sylviane.

C'est en suivant leurs coutumes qu'elle participe au premier dîner. Quand il est terminé, ils se mettent à parler de sexe.

 

 

« Vous êtes des libertins ? demandai-je à Judith.

— On peut dire cela.

— Pour quelles raisons au juste m’avez-vous fait venir ici ? Pour que Didier puisse me regarder à poil, mais pour quoi encore ?

— La réponse se trouve dans ta première question. Tu dois savoir que nous ne t’obligeons à rien. Si tu as assez mangé, tu peux nous quitter et te retirer dans ta chambre. Demain, tu pourras aller au bord de la mer et te baigner, puis passer toutes tes vacances comme cela. Mais si tu veux faire l’amour avec mon mari, c’est possible. »

J’en eus un rougissement, bien que j’eusse attendu cette proposition.

« Comment peux-tu accepter cela ? m’étonnai-je. Il y a une contrepartie ? Tu peux rencontrer des hommes ?

— Oui, je le peux. »

Je restai muette un petit instant.

« Tu n’es pas vierge ? s’assura Judith.

— Non.

— Tu aimes le sexe ? »

Il me fallut un moment pour répondre par un simple « oui ».

« Alors tout va bien », fit Judith avec un large sourire.

Je regardai mes deux voisines et leur demandai :

« Vous avez toutes les deux fait l’amour avec lui ?

— Oui, me répondirent-elles simultanément.

— Sylviane, tu es également là depuis un mois ?

— Deux semaines.

— Et tu as commencé dès le premier soir ?

— Oui. Comme avec toi. »

Avec moi ? Attends, je n’ai pas encore commencé !

Mais des papillons s’agitaient dans mon bas-ventre.

La conversation se poursuivit comme si nous parlions de choses ordinaires, alors que tout tournait autour du sexe.

« Tu as connu combien de garçons ? s’enquit Judith.

— Un seul.

Un seul ? Alors que tu es si belle ?

Euh...

— J’en ai connu cinq avant de venir ici, déclara Sylviane.

— Et moi, je ne les ai pas comptés, renchérit Chloé.

— Il y a un truc qui m’échappe, dis-je. Pourquoi seules de jolies jeunes filles arrivent ici ? Vous faites une sélection après avoir demandé les photos ? »

J’avais posé la question en me tournant vers Didier, qui sortit de son mutisme :

« C’est plus compliqué que cela, mais bien évidemment, il y a une sélection.

Comment ?

— Plus tard, tu comprendras tout.

— Ce n’est pas possible de tout m’expliquer maintenant ?

— Il est tard et tu es fatiguée, intervint Judith. Nous te dirons tout demain. D’accord ?

— D’accord. »

Elle a l’air si gentille...

« Tu as assez mangé ? demanda-t-elle.

— Oui.

— Alors nous pouvons nous souhaiter une bonne nuit... Mais tu peux aussi rester encore un peu pour voir ce que nous faisons entre nous. »

Mon hésitation fut de courte durée.

« Je reste », décidai-je.

Didier prit un air satisfait, puis il se leva en montrant son majestueux phallus, rigidifié par le désir. Il contourna la table, la débarrassa devant Sylviane et prit ma voisine par un bras. Elle se retrouva allongée sur la poitrine, les fesses sous mes yeux. Didier les écarta avec deux doigts et s’accroupit devant ce postérieur ainsi ouvert pour lécher la vulve de tout son long, avec une langue agile et fouineuse. Ce cunnilingus était accompli à la fois avec autorité et douceur, et je n’en ratai rien. Le bout de langue glissait sur les lèvres intimes, tournait autour du clitoris, passait dessus et s’enfonçait dans le vagin. Sylviane émettait des gémissements à la mesure de son contentement ; des filets de cyprine mélangés à de la salive coulait sur ses cuisses.

Cela dura à peu près cinq minutes. Après cela, Didier se redressa et planta son membre dans le con ainsi préparé, qui avait dû attendre cette intrusion avec une grande impatience. Il se livra à un pilonnage vigoureux, ses gros testicules butant contre les fesses de Sylviane. Celle-ci, complètement hors d’elle-même, réagissait en poussant des cris qui me vrillaient les oreilles. Au bout de quelques instants, elle exprima sa jouissance moins bruyamment, mais je vis son corps se cambrer et une grimace organisme apparaître sur son visage. Quelques secondes plus tard, ce fut au tour de Didier de pousser un rugissement. Il n’arrêta cependant pas de limer le vagin de Sylviane, si bien que ses mouvements en extirpèrent une substance laiteuse qui se répandit sur les lèvres et les cuisses de la jeune fille : il devait avoir éjecté une grande quantité de sperme. Quand il retira son pénis, son amante continua à rejeter un peu de cette substance. Elle resta inerte, ravagée par son orgasme.

« Alors, ça t’a plu ? » demanda Didier en se tournant vers moi.

J’avais sous le nez un phallus qui n’avait pas rétréci d’un millimètre. C’était assez étrange, mais je n’étais pas en état d’y réfléchir. Cette scène m’avait rendue incapable de résister. Mes seins s’étaient gonflés et son sexe humide ne rêvait que d’avaler ce phallus.

« Tu veux que je te baise ? » entendis-je

Je répondis à cette question très directe par un hochement de tête.

Didier ne me plaqua pas sur la table. Il me prit par une main pour m’allonger sur l’herbe à côté de la terrasse, puis il se plaça au-dessus de moi. La pénétration s’effectua sans aucun préliminaire. Je n’avais même jamais touché cet homme auparavant, sauf quand ses doigts avaient effleuré les miens sur la poignée de la valise. Là encore, ses mains ne se posèrent pas sur mon corps, mais comme les miennes étaient libres, je les utilisai pour explorer son corps si viril, cette peau ferme sous laquelle jouaient ses muscles. Mais les mouvements de son sexe dans le mien me rendirent bientôt incapable du moindre geste ordonné. Je fus noyée dans une jouissance montante et j’entendais le jaillissement de mes propres cris comme provenant d’une autre gorge que la mienne. Mon vagin se resserra sur cet épais membre et l’orgasme se déchaîna avec une facilité déconcertante. Ma jouissance fut si intense qu’elle atteignit presque les limites du supportable. Quand elle se calma, il y eut une phase durant laquelle je crus planer dans un monde dépourvu de gravité.

Je sentis à peine un liquide atterrir sur mon ventre et ma poitrine : Didier avait éjaculé sur moi. Immédiatement, Chloé se pencha sur moi pour étaler cette abondante semence sur ma peau, avec sa main droite.

« C’est excellent », expliqua-t-elle.

Quand elle eut fini, je la vis porter un doigt à sa bouche pour le sucer avec un sourire de ravissement. Mais Didier, décidément increvable, l’attrapa pour la mettre à quatre pattes sur l’herbe et l’empaler par-derrière. La position était comparable à celle qu’il avait prise avec Sylviane et l’accouplement se déroula de la même manière. Quand Chloé connut à son tour la jouissance, je m’étais assise sur l’herbe, la peau de mon buste toujours humide de sperme.

 

 

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Vendredi 8 avril 5 08 /04 /Avr 22:30

 

Karine est une jeune étudiante qui va passer ses vacances au bord de la Méditerannée, chez Didier et Judith, un couple tenant une "pension de famille". Dès le soir de son arrivée, elle va constater qu'il règne une atmosphère très chaude dans cette maison.

Pour une fois, je pense tenir une histoire que je terminerai. Son titre sera "Désirs de nymphes". En voici la première scène.

 

Je rassemblai des affaires de toilette, mais au moment où je voulus mon drap de bain, une question fusa dans mon esprit : mon charmant couple d’hôtes en avait-il déjà prévu un pour moi ? Je me décidai alors à quitter ma chambre, toujours avec ma robe à fleurs.

Le couloir était vide. Je dirigeai vers la salle de séjour, également déserte, puis cherchai la cuisine, qui ne devait pas se trouver à l’autre bout de la maison. Quand je la trouvai, je m’arrêtai pile avec un cri étouffé dans la gorge.

Mes deux hôtes se tenaient à côté d’une grande table où mon futur dîner était disposé : une salade niçoise. Didier était entièrement nu et bandait comme un étalon. Il avait un phallus magnifique, long, épais et droit, sillonnée de veines violettes et terminé par un gland cramoisi que Judith s’employait à lécher et à sucer, accroupie devant lui. Contrairement à lui, son épouse ne s’était pas déshabillée : elle portait les mêmes vêtement que lors de notre voyage.

J’aurais pu et j’aurais dû me sauver, mais je restai pétrifiée devant la porte. Le spectacle était beau et extrêmement excitant. Je ne pouvais détacher mes yeux de cet homme au corps splendide et au pénis tendu à l’extrême, dont tous les détails m’apparaissaient, car je n’étais guère qu’à trois mètres de lui. Je contemplai les courbes de ses fesses, son torse musclé et les sacs de peau fripée qui enveloppaient ses volumineux testicules. Comme il était de profil, tout m’apparaissait avec la plus grande crudité. Il lui aurait suffi de tourner la tête à gauche pour s’apercevoir de ma présence, mais il était absorbé (dans tous les sens du mot !) par la fellation que Judith lui faisait. Elle ne contentait plus de simple léchages mais faisait glisser ses lèvres le long de la tige, enfonçant le membre à une assez bonne profondeur dans son conduit buccal tout en caressant les bourses de son conjoint. J’étais étonnée de voir à quel point ses organes sexuels étaient développés, et c’était l’une des raisons de ma présence.

J’ai l’impression que ça ne les dérange pas d’être vus.

Mais leur attention ne se porta pas une seule fois vers la voyeuse que j’étais devenue. Judith mit fin à la fellation sans avoir provoqué l’orgasme de son époux.

« Envoie ton sperme dans mon cul », lui dit-elle.

Celui-ci aida Judith à se tourner vers l’évier, où elle posa les mains, et il retira sa petite jupe. Je constatai alors qu’elle était dépourvue de culotte. Une paire de fesses bien bronzée apparut, et entre elles, il n’y avait pas un seul fil. Mais ce fut surtout celles de Didier que je vis. Il taquina un peu la croupe de son épouse avant d’insérer son sexe dans l’orifice qu’elle mettait à sa disposition – le vagin et non l’anus. Elle commença immédiatement à haleter quand il la pénétra, puis son souffle se transforma en petits cris.

Ça ne les dérange pas non plus d’être entendus.

Je n’arrivais toujours pas à m’arracher à ce spectacle. À présent, je regardais les affriolantes fesses de Didier se contracter à chacun de ses mouvements, et sous son entrecuisse, j’entrevoyais l’agitation de ses bourses.

Ma raison était annihilée. J’avais retroussé ma robe et plongé la main dans ma culotte, abondamment trempée. En fait, j’étais en train de regarder de la pornographie, mais avec des personnages en chair et en os, qu’il était possible de toucher. Et caresser ce fessier masculin, j’en avais très envie !

Le seul copain que j’avais eu, l’année précédente, m’avait initiée aux films pornos, et j’avoue les avoir appréciés. Il nous arrivait de faire l’amour en les regardant, et il aimait conclure par une éjaculation sur mon visage. Je m’étais habituée à cela, comme à la sodomie, et j’y avais même trouvé du plaisir. Aucune pratique de ces films ne m’était étrangère, à part les parties à trois et les scènes entre femmes. Ainsi, bien que ma vie sexuelle n’eût duré que quelques mois, je n’avais plus rien d’une vierge et ces plaisirs me manquaient.

Ce n’était plus possible de tenir. Ma cyprine gouttait de mon infortunée culotte, et à force de me caresser, je risquais de jouir. Je tournai sur moi-même pour m’adosser au mur, ce qui ne m’empêchait pas de continuer à entendre les gémissements poussés par Judith et Didier. Après tout, ils étaient mariés et j’étais censée de trouver dans ma chambre ou sous la douche. Je n’aurais pas entendu ce remue-ménage. Mais il y avait d’autres locataires que moi.

Je retournai dans ma chambre en courant, sans faire aucun bruit puisque j’étais pieds nus sur un carrelage solide. Je fermai la porte doucement et arrachai ma culotte avant de me jeter sur mon lit, deux doigts enfoncés dans mon vagin. Je me masturbai les dents serrées pour ne pas me mettre à pousser des cris, la robe retroussée jusqu’au-dessus du nombril. L’orgasme vint très vite, en me faisant me tortiller comme un ver sur mon lit.

Quand ma jouissance retomba, je restai vidée de tout. Plus rien de m’importait. Si quelqu’un avait ouvert la porte et m’avait vue le sexe ouvert, dégorgeant de secrétions, et la main trempée, j’aurais trouvé cela normal.

Ce n’est pas possible ! Ressaisis-toi !

Je m’assis, les pieds posés par terre et les genoux refermés.

Mais qu’est-ce que c’est que cette maison ? Qu’est-ce que les propriétaires veulent au juste ?

En tout cas, c’est sacrément chaud !

Mes réflexions n’eurent pas le temps d’aller très loin, puisque quelqu’un frappa à ma porte.

 

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Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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Mercredi 9 décembre 3 09 /12 /Déc 21:48

 

Je reviens à ma série Compromission, avec une scène de sexe que je n'avais pas mise en ligne. Edwige y fait ses débuts dans la photographie érotique. Elle regarde d'abord un couple (Irina et Guillaume) faire l'amour sous l'objectif de Bruno, puis elle se fait elle-même photographier.

Laetitia est la maquilleuse.

 

Irina se présenta dans une somptueuse lingerie blanche, composée d’un caraco retenant des bas et d’un string. Sa poitrine était merveilleusement mise en valeur ; sa longue chevelure descendait en longues boucles sur son dos. Lætitia avait réalisé un maquillage simple mais qui donnait une beauté irréelle à son visage. Elle accompagnait Irina et Guillaume.

Quant à ce dernier, il avait revêtu un costume noir sur une chemise blanche. Son allure était parfaite, mise à part une défectuosité : son phallus sortait de sa braguette ouverte.

« Je n’ai pas pu le rentrer, m’expliqua-t-il. Mais on commence tout de suite. »

Bruno donnait ses consignes en français, avec des gestes expressifs. Depuis son arrivée, Irina entendait quotidiennement des mots comme « bite » et « sucer », dont elle avait forcément compris la signification. La première chose qu’elle effectua fut justement de s’asseoir sur le lit et de mettre la verge de Guillaume dans sa bouche. Le couple fut photographié plusieurs fois dans cette position, de loin et de près. Bruno fit un gros plan du pénis du jeune homme, dont seul le gland avait été avalé et dont les testicules dépassaient alors du pantalon. Irina fit ensuite sortir ses seins globuleux de son caraco et continua à sucer Guillaume.

À la fin de cette première étape, le jeune homme dénoua sa cravate tandis que sa partenaire retirait ses sandales, ses bas et son string. Sans avoir enlevé ses chaussures, il s’allongea sur le lit et Irina se mit à quatre pattes au-dessus de lui. Elle l’embrassa d’abord sur la bouche, déboutonna sa chemise pour dénuder son torse, sur lequel elle passa quelques coups de langue. Continuant sa descente, elle défit la ceinture du pantalon de Guillaume afin de le faire glisser sur ses cuisses, et elle recommença une petite fellation qui se réduisait par moments à de simples baisers sur le gland du jeune homme. Son visage était à moitié caché par sa chevelure tombant en une cascade lumineuse.

Tout était photographié. Lætitia servait d’assistante à Bruno quand c’était nécessaire, juste pour moduler l’éclairage.

Irina s’agenouilla au-dessus de Guillaume en prenant son phallus pour l’approcher de son sexe, et elle s’embrocha dessus, la tête renversée en arrière dans une expression extatique. Bruno la laissa faire quelques mouvements avant de lui demander de s’arrêter et de photographier le couple sous plusieurs angles, les mains de Guillaume posées soit sur ses cuisses, soit sur ses seins. Elle enleva son caraco, se retrouvant nue sur un homme portant toujours son costume, mais déshabillé de la poitrine aux cuisses.

C’était extrêmement érotique. Depuis un moment déjà, j’avais écarté mon string pour mettre la main sur mon sexe trempé, et je devais me retenir pour ne pas me masturber jusqu’à l’orgasme. Chacun de ces gestes, effectué avec lenteur, comportait beaucoup de sensualité. Je sentais presque dans ma chair la fusion des deux partenaires. La grâce de ce coït serait sûrement figée de la plus belle des manières dans l’appareil de Bruno.

J’avais lu un article sur le tournage d’un film porno, alors je savais que la scène à laquelle j’assistais n’avait rien de comparable. Les acteurs d’un film ne se connaissaient généralement pas. Ils arrivaient sur le lieu du tournage, baisaient et repartaient. Cependant, les actrices devaient se présenter avant les hommes à cause de leur maquillage et de leur habillage. Chez Bruno, les modèles vivaient ensemble et partageaient une intimité qui se voyait sur les photos.

Enfin, Irina et son compagnon changèrent une nouvelle fois de position, pour une levrette. Après de nouveaux clichés, Guillaume reçut l’autorisation de retirer sa veste et de pilonner sa partenaire jusqu’à son éjaculation. Je regardai son bassin heurter en cadence les fesses d’Irina, laquelle exprimait sa jouissance à grands cris. Bruno resta à côté d’eux sans chercher à capter un seul de ces instants.

Quand le visag de Guillaume exprima l’imminence de l’orgasme, il retira son pénis et le serra dans sa main. Une giclée de sperme s’étala en une arabesque blanche sur la vulve et les fesses d’Irina. Bruno s’en approcha aussitôt avec son appareil pour photographier cette œuvre éphémère.

Le spectacle était terminé et tous les acteurs s’estimèrent satisfaits. Irina se leva en essuyant son postérieur avec ses mains, puis elle se dirigea vers une salle de bains.

Bruno se tourna vers moi et me prit la main dans le sac, c’est-à-dire sur mon sexe.

« Ça t’a plu ? demanda-t-il avec un sourire ironique.

— Oui... C’était chaud.

— Je vois que tu es mûre pour prendre la place d’Irina. Commence par te déshabiller, sans enlever tes sandales ni tes bijoux. J’ai l’intention de t’emmener dehors ensuite. »

Je jouai les strip-teaseuses devant cet homme, sans grand mérite puisqu’il m’avait déjà vue dénudée. Je me dirigeai ensuite vers le lit.

« Il n’y aura pas de maquillage ni d’autre préparatif, poursuivit Bruno. C’est seulement un essai. Je te laisse prendre les pauses que tu veux. Exprime-toi. Prouve que tu aimes t’exhiber. Ce n’est pas vrai ?

— Si, répondis-je avec une légère hésitation.

— Montre d’abord ton corps. À la fin, je me concentrerai sur ton sexe. »

Je commençai par m’asseoir simplement sur le lit. Je croisai les jambes, laissai Bruno prendre les premiers clichés, puis les écartai.

« Lève les bras. Mets-les dans tes cheveux, me dit Bruno. Oui, c’est ça... penche la tête en arrière. Cela fait saillir tes seins. »

Je montai ensuite sur le lit, les jambes repliées de différentes manières, puis je m’allongeai sur le ventre afin d’immortaliser mes fesses dans le reflex de Bruno. Après cela, je me mis sur le dos, les genoux relevés. Je plaçai les mains sur mes seins puis les fis glisser vers l’intérieur de mes cuisses.

« C’est ça ! m’encouragea Bruno en plaçant son appareil au-dessus de mon intimité. Pose tes mains des deux côtés de ton sexe... Tourne-toi un peu... »

Il ne me pénétrait que par le regard, mais j’en avais les sens affolés.

« C’est incroyable comme tu mouilles, remarqua-t-il. J’adore cela. T’en as plein partout. Mets les doigts dans ton sexe et ressors-les. Je veux les voir trempés. »

Je m’exécutai, pour mon plus grand bien. Dans l’état où j’étais, il fallait absolument que j’aie quelque chose en moi. Si Bruno avait sorti son pénis à ce moment-là, ç’aurait été une délivrance pour moi, mais il conserva un comportement très professionnel. Je constatai d’ailleurs sa passion pour la photographie : il aimait vraiment fixé des femmes dans son appareil. Son excitation était celle d’un chasseur d’images trouvant un animal rare dans une jungle équatoriale.

Il fit des gros plans de mon sexe ouvert au maximum par mes propres soins, sous un éclairage bien meilleur que celui de la veille, puis il me demanda de me mettre à quatre pattes afin que je fusse prise par derrière.

« Écarte tes genoux, dit-il. Pose ta tête sur le lit et mets les mains sur tes fesses. Voilà, c’est super... »

Il pouvait sans doute voir le fond de mon vagin. Quand il fut satisfait, je me rassis sur le lit tandis qu’il regardait les photos sur son écran. Il avait une mine épanouie.

« Viens. On va faire un tour dehors et ce sera tout.

— Alors les photos sont réussies ?

— Il va falloir que tu travailles tes poses, mais ça va. Tu feras un excellent modèle.

— Tu vas les conserver ?

— Oui, bien sûr.

— Tu en enverras à Denis ?

— Je lui enverrai les meilleures. »

Nous quittâmes le studio en marchant côte à côte.


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Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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Jeudi 22 octobre 4 22 /10 /Oct 20:20

J'ai commencé à écrire une histoire qui se déroule dans une France imaginaire, qui n'a jamais été chrétienne, qui n'a pas connu non plus la Révolution et où les prostituées sont reconnues. Mon héroïne, Liza, est une célèbre courtisane diplômée de l'Ecole Supérieure des Métiers du Sexe. Le duc de Réchicourt fait appel à elle pour déniaiser son fils, le jeune Henri.

 

 

 

Il ferma la porte et je me retrouvai seule avec Henri dans cette pièce de dimensions réduites, plus intime que le salon. Un grand lit était poussé contre un mur. Il y avait aussi un canapé et deux chaises. L’unique fenêtre, de petite taille, avait des rideaux brodés.

L’adolescent se tenait debout, tétanisé. Je m’avançai lui et posai les mains sur ses épaules en le regardant droit dans les yeux. Perchée sur mes talons, j’étais plus grande que lui. En le regardant droit dans les yeux, je lui donnai un sourire tendre, qui avait un petit aspect carnassier. J’allais « me faire un puceau », c’est comme ça que je voyais les choses. Ce qu’il avait sur le menton était plus du duvet que de la barbe, mais puisque ses organes sexuels fonctionnaient, il était assez mûr pour moi.

Je me penchai sur lui pour effleurer ses lèvres avec les miennes, puis je poussai doucement ma langue dans sa bouche. Nos souffles se mêlèrent. C’était un baiser tendre mais très sensuel.

Je passai ensuite un doigt sur ses lèvres, pour les essuyer.

« J’ai laissé un peu de rouge, expliquai-je. Le reste, je le laisserai sur ta queue quand je te sucerai. Tu comprends ce que je veux dire ?

— Oui.

— Tu regardes des films pornos ?

— Oui.

— Alors tu sais de quoi je parle. Maintenant, il est temps que tu apprennes ce qu’est une femme. Caresse-moi. »

Henri fit glisser ses mains sur mes épaules, puis sur mes bras malgré les nombreux bracelets qui les barraient. Il devait être fasciné par le satin de ma peau et sa teinte de bronze. Il s’intéressa ensuite à mes seins, les palpant et prenant mes mamelons entre ses doigts. Ses caresses, pourtant hésitantes, faisaient jaillir des flammèches de désir dans mon corps.

« As-tu remarqué que mes tétons sont en érection ? dis-je.

— Non.

— Ils ont tendance à gonfler, comme ton pénis lorsque tu es excité. En caressant les seins d’une femme, tu lui donnes du plaisir. On dit que c’est une zone érogène. Ces caresses peuvent même donner un orgasme à la femme, mais il faut y mettre beaucoup de temps et d’adresse.

— Je ne savais pas.

— Il y a plein de choses qu’on ne voit pas dans les films. »

Je m’écartai de lui pour m’asseoir sur le lit et j’enlevai quelques bijoux, puis je basculai en arrière en écartant les jambes.

« C’est en réalité tout le corps des femmes qui est érogène, repris-je. On peut les caresser partout, même au bout des orteils. Mais c’est tout de même le sexe qui est la source du plaisir. Approche-toi. Mets tes doigts dessus. »

Henri s’agenouilla entre mes cuisses pour m’obéir, et il commença avec tâter ma vulve avec un regard de convoitise.

« Ce sont les grandes lèvres et les petites lèvres, commentai-je. Là, c’est mon clitoris, ou plus exactement l’extrémité visible de mon clitoris car la plus grande partie se trouve à l’intérieur. C’est l’équivalent de ton pénis, sauf qu’il est plus petit et plus sensible. Et puis, je fais pipi par ce petit trou.

— C’est mouillé, remarqua Henri.

— C’est mon excitation qui produit cela. Ma lubrification te permettra de pénétrer plus facilement mon vagin.

— Je t’excite ?

— Oui. On ne devrait pas pénétrer une femme si elle ne mouille pas, cela risque d’abîmer son vagin, avec des blessures pas toujours visibles à l’œil nu. Les muqueuses sont fragiles. Vas-y, enfonce tes doigts. »

L’adolescent entama l’exploration de mon fourreau. Il fit d’abord tourner son index, puis l’enfonça de plus en plus profondément. Je m’affalai sur le lit, les mains sur mes seins, et me mis à pousser des halètements. Cette fois, mon bas-ventre était incandescent. Je voulais y sentir, non plus un doigt hésitant, mais un bon gros phallus qui remplirait tout l’espace disponible. Ce que Henri avait fait depuis le début avait valeur de préliminaires, et il était temps de passer au plat principal.

Je me relevai en demandant à l’adolescent de se mettre debout. Je lui baissai son pantalon puis son slip, pour en sortir un phallus assez court mais de grosseur convenable. Sans faire plus de commentaires, je le pris en bouche et je suçai avec lenteur. J’arrivais à l’avaler presque entièrement mais je m’appliquais plutôt à en gober le gland, tout en caressant ses jolies bourses encore toutes tendres et à peine poilues.

Je m’arrêtai quand je le sentis sur le point de projeter son sperme. Je regardai avec satisfaction son membre teinté par mon rouge à lèvres.

« Tu vois, je te l’avais annoncé ? dis-je. Bien... déshabille-toi complètement. »

Je retournai sur le lit pour m’y allonger et je regardai Henri se déchausser et retirer tous ses vêtements. Il était assez frêle, avec peu de muscles sur le torse. Pour tout dire, son apparence était un peu féminine, mais cela ne diminua pas mon désir.

« Viens sur moi... Voilà... Maintenant, tu vas mettre ma queue dans mon vagin. Tu verras que ce n’est pas si évident que cela. Il faut parfois forcer, et si tu ne bandes pas assez dur, ton pénis ne rentrera pas. Heureusement, il y a des moyens de durcir les queues, mais il faut les connaître.

— Tu me les enseigneras ?

Oui. La position que nous sommes en train de prendre est celle du missionnaire. Mets le bout de ton pénis juste là. Quand tu le pousseras, ça devrait rentrer. »

Àquatre pattes au-dessus de moi, Henri effectua la manœuvre.

« Pousse jusqu’au fond !... C’est bien !... Maintenant, tu sais comment font les acteurs dans les films, alors fais pareil, mais arrête-toi avant d’éjaculer parce que j’aimerais te montrer tout de suite une autre position. »

Je fermai les yeux pour savourer les va-et-vient de mon amant. Je me sentais comblée malgré la lenteur de ses mouvements.

Se faire sauter par un homme expérimenté, cela apportait une jouissance beaucoup plus grande. Dans ce cas, la satisfaction était plutôt psychologique. Déniaiser un garçon, c’était un plaisir exceptionnel.

Tout à coup, il se cambra et émit un son étranglé : il n’avait pas pu s’empêcher de lâcher son foutre en moi. Je laissai jouir jusqu’à l’extinction de son orgasme et je me redressai en le faisant quitter mon bas-ventre.

« C’était bien ? dis-je.

— Oui.

— Pour l’autre position, on attendra un peu. Un homme ne peut pas avoir deux éjaculations consécutives, mais comme tu es jeune, ça devrait aller vite. Il faut savoir que l’éjaculation, ce n’est pas forcément la fin du rapport sexuel. Tu peux encore utiliser tes mains ou ta langue. Tiens, je vais t’enseigner comment on embrasse une fille. »

En vérité, j’avais plutôt envie de l’empoigner, de le retourner et de le plaquer sur le lit, de lui claquer ses jolies fesses et de fourrer un doigt dans le trou de son cul. C’était la manière la plus rapide de le faire rebander, et mon humeur était celle d’une tigresse.

Mais je me maîtrisai et fus douce comme une chatte. Nous nous donnâmes de longs baisers de plus en plus intenses et profonds, accompagnés de moult caresses, puis quand son pénis fut de nouveau en état de fonctionner, je lui enseignai comment faire une levrette.

Je ne mettais pas de préservatif à mes amants, puisque j’avais été vaccinée contre toutes les maladies connues et j’étais soumise à un contrôle sanitaire mensuel. Un stérilet m’empêchait de faire des bébés. Ainsi, Henri effectua un deuxième remplissage de mon vagin, après m’avoir donné plus de plaisir que la première fois. Je lui avais expliqué que, pour moi, cette position était meilleure que celle du missionnaire, et il commençait à savoir utiliser son sexe.

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Jeudi 20 août 4 20 /08 /Août 22:02

Dernier extrait de ma série Compromission. Edwige est devenue une prostituée. Elle a rendez-vous avec un client.

 

Il m’attendait près de l’entrée de l’hôtel, en costume et cravate. Il n’avait pas été habillé ainsi lors de notre entretien, mais j’avais senti qu’il pouvait se rendre beaucoup plus élégant et je constatai que j’avais eu raison. Quant à moi, je n’étais pas trop mal habillée non plus, avec une jupe arrivant jusqu’aux genoux et une chemise blanche. Je ressemblais à une employée de banque quittant son agence, mais l’heure de la sortie des bureaux était passée depuis un bon moment.

« On y va ? dis-je avec mon plus beau sourire.

— Oui. »

Daniel était un peu intimidé, et c’était ainsi que je préférais les hommes.

Nous franchîmes la porte de l’hôtel et nous présentâmes à la réception, où l’on nous prit assurément pour un couple BCBG. La clé de notre chambre dans la poche, mon compagnon se dirigea vers l’ascenseur, dont la porte s’ouvrit immédiatement. Il y entra et appuya sur le bouton du deuxième étage.

« Tu as déjà fait ça dans un ascenseur ? s’enquit-il.

— En moins d’une minute, ce n’est pas possible. Il faudrait le bloquer. »

Le regard de Daniel était fixé sur ma poitrine, qu’il contemplait avec gourmandise. Pour le moment, il n’en voyait qu’un petit décolleté, mais un simple bouton lui ouvrirait le passage de cette vallée des merveilles.

« Je peux ? demanda-t-il.

— À partir de maintenant, tu peux poser tes mains où tu le veux », répondis-je.

Fort de cette autorisation, il entreprit de défaire le méchant bouton et passa un doigt sous ma chemise pour tâter le galbe de mon sein droit. Cette intrusion fut interrompue par le bonnet de mon soutien-gorge, puis par l’arrêt de l’ascenseur, déjà arrivé au deuxième étage. Il me fit sortir la première, non pas par galanterie mais pour poser la main sur l’une de mes fesses.

Cet hôtel n’était pas le Carlton, mais avec ses trois étoiles, il avait un luxe douillet convenant très bien à ce que nous étions venus y faire. Daniel ouvrit la porte de notre chambre et me fit entrer en me poussant une nouvelle fois par la fesse. Cette pièce comportait un grand lit, un bureau avec une chaise et une petite salle de bains. Je m’avançai jusqu’à la fenêtre pour fermer les rideaux puis me tournai vers Daniel et le regardai. C’était un grand jeune homme aux cheveux châtains et aux yeux gris-bleu, au visage allongé, plutôt sage d’apparence. Je savais qu’il n’avait pas collectionné les femmes, alors faire l’amour avec une experte du sexe était forcément intimidant. Montrer son pénis à une personne qui en voyait plusieurs par jour – selon ce qu’il croyait – l’était encore plus, mais le désir était plus fort que tout. Se taper une jolie fille à l’allure bien rangée, qui était en réalité une putain, ce serait sans doute le plus grand plaisir qu’il connaîtrait.

Il s’approcha de moi et m’enveloppa de son regard ardent. Je dus le retenir :

« Je sais bien que ce n’est pas très romantique de ma part, mais j’aimerais voir ce qu’il y a dans ton portefeuille.

— Oui, bien sûr. »

Daniel sortit l’objet en question de sa veste et me montra plusieurs gros billets.

« Tu peux tout prendre maintenant, proposa-t-il.

— D’accord. »

Je rangeai les billets dans mon sac et posai celui-ci sur le bureau. J’avais expliqué à mon client que certains hommes sautaient des prostituées sans avoir l’intention de les payer, et que ce qu’ils faisaient s’apparentait à des viols, d’où cette précaution. Il m’avait très bien comprise.

Je posai une fesse sur le bureau, l’un de mes pieds restant suspendu en l’air, et retroussai légèrement ma jupe pour lui montrer ma cuisse.

« Je suis à toi. Tu peux me déshabiller et me baiser par tous les orifices, y compris par mon cul. Mais n’y va pas trop vite, nous avons toute la nuit. »

La première chose qu’il fit fut de déglutir. La tentation lui vint peut-être de desserrer sa cravate pour mieux respirer. Le regard flamboyant d’avidité, il finit par s’approcher de moi et poser la main sur ma cuisse. Il la caressa en y enfonçant légèrement ses ongles. Je le laissai faire sans protester, et j’écartai même un peu les jambes en signe d’invitation lubrique. Il les quitta pourtant afin de reprendre le débouton-nage de mon chemisier. Les dentelles de mon soutien-gorge lui apparurent et l’encouragèrent à poursuivre mon déshabillage. Mon chemisier glissa sur ma peau avec un faible soupir et s’étala sur la table.

En soutien-gorge, jupe et hauts talons, mes cheveux attachés en chignon, je devais être agréable à voir. Daniel me contempla comme si j’avais été une œuvre d’art, puis il me prit par les épaules.

« Est-ce que je peux te prendre dans mes bras ? demanda-t-il.

— Je suis une pute, lui rappelai-je. Tu peux me barbouiller de sperme ou me sodomiser. C’est compris dans le forfait. Mais m’embrasser, ce n’est pas possible.

Pourquoi ?

— Tu es là pour baiser ou pour trouver ta fiancée ? »

Je portai la main droite à son entrejambe et susurrai :

« Oh ! C’est volumineux ! »

Renonçant à toute démonstration de tendresse, Daniel me tira par le soutien-gorge, qui décolla de ma poitrine en lui offrant une brève vue de mes seins, pour me contraindre à descendre du bureau, et il me poussa jusqu’au lit. Je me retrouvai les genoux posés par terre et la poitrine sur le lit, ma croupe offerte à son désir. Après avoir retroussé ma jupe, il me caressa les fesses, puis les claqua plusieurs fois. Ce fut un petit jeu bien innocent qui attisa notre plaisir mutuel.

Daniel écarta ensuite ma petite culotte pour voir ce qu’elle cachait, des nymphes dont il dessina les contours avec les doigts, avant d’enfoncer l’index dans mon vagin. Ses caresses intimes me firent pousser un soupir.

« Tu mouilles, remarqua-t-il.

— J’ai toujours le feu au cul. C’est pour ça que je me prostitue. »

Ce n’était pas tout à fait exact, mais c’était ma manière d’exciter les clients. En vérité, je choisissais ceux qui me plaisaient, généralement lors d’un entretien dans un café. C’étaient des moments difficiles, avec des refus pénibles à exprimer, mais ainsi, les hommes avec lesquels je couchais me plaisaient tous, d’où cette humidité.

Daniel baissa ma culotte pour œuvrer plus commodément, puis il continua à me remplir les orifices avec ses doigts. Mon plug anal m’avait rendue plus facilement sodomisable et je m’étais nettoyé cet orifice juste avant notre rendez-vous.

Je laissai Daniel retirer ma jupe, puis ma chemise. J’étais en soutien-gorge et hauts talons quand j’adoptai une attitude moins passive, en chevauchant mon client, alors allongé sur le dos. Je le débraguettai et pris possession d’un phallus droit et massif, aux veines peu visibles, plutôt court mais tout à fait capable de faire jouir les femmes. Il n’avait pas à en rougir.

Je me penchai pour faire un léchage de ce membre et des testicules de Daniel, suivi d’une fellation. Cela dura longtemps. Le jeune homme, les yeux fixés sur le plafond, se mit à haleter comme s’il avait été en train de faire un marathon. J’aurais pu le faire jouir dans ma bouche, mais je m’arrêtai pour dégrafer mon soutien-gorge et l’aider à se déshabiller. Je ne lui laissai que sa chemise, puisqu’il ne semblait pas du tout pressé de s’en séparer.

« Tu peux monter sur moi ? dit-il. J’aime quand tu es comme ça... Sur moi. »

Pas très dominateur, le mec...

J’avais connu son exact opposé, un homme qui fantasmait sur la soumission et l’humiliation. J’avais accepté de tenter l’expérience, en la lui faisant payer bien sûr très cher, et en obtenant la garantie de ne pas connaître de douleur physique, du moins pas comme dans les vraies pratiques sado-masochistes. J’avais tout de même reçu un bon lot de fessées et de gifles, j’avais eu les mains attachées dans le dos et j’avais dû me traîner nue à ses pieds. Et je ne parle pas des insultes grivoises que j’avais reçues. De cette aventure, j’étais sortie assez secouée, mais je reconnaissais qu’elle avait éveillé de très obscures fibres dans les profondeurs glauques de mon âme. Cette expérience avait finalement été une exploration de moi-même et j’avais découvert un homme peu ordinaire, sachant mimer la violence et conservant un parfait contrôle de ses actes.

Elle avait été infiniment plus intéressante que les habituelles passes, qui n’étaient guère que du remplissage de préservatif. De ces relations éphémères, il ne restait que ces petits sacs de caoutchouc transparent jetés comme des souvenirs honteux, en guise d’adieu.

J’en déroulai un autour de la queue de Daniel et je chevauchai mon client avec entrain, en faisant vibrer notre lit. J’avais l’impression de le clouer sur le matelas, avec les coups de bassin que je lui donnais. Le plaisir que me procurait son épais membre, irradiant dans tout mon bas-ventre, m’aurait pu faire poursuivre cette chevauchée endiablée jusqu’à l’explosion de mon client, mais je m’arrêtai juste avant, pour lui exprimer ma tendresse à ma manière. J’arrachai le préservatif et empoignai le phallus pour m’asperger de sperme. J’en reçus sur le menton, la gorge et la poitrine, tandis que Daniel poussait une sorte de cri d’agonie en se convulsant.

Quand il reprit possession de son corps et de son esprit, il eut la surprise de me voir étaler sa liqueur sacrée sur ma peau, et y goûter en portant les doigts à ma bouche. Quelques minutes plus tard, vaincu par son orgasme, il s’endormit dans mes bras.

Nous nous réveillâmes tôt le matin pour recommencer nos ébats. Il se montra beaucoup plus sûr de lui. Je lui offris mes fesses pour lui faire découvrir les plaisirs de la sodomie, mais ce fut dans mon vagin qu’il éjacula.

Nous prîmes le petit-déjeuner ensemble et il se sépara de moi ravi, reconnaissant qu’il en avait eu pour son argent. Je devinai qu’il voulait conserver des relations avec moi, au moins devenir ami, mais je lui rappelai que j’étais une prostituée et que je le quittai pour trouver un autre client.

 

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Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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