Dimanche 5 juillet 7 05 /07 /Juil 23:01

 

Cette scène se situe après Une soirée très chaude, mais peu importe. Nous retrouvons Edwige, qui va chercher Sébastien, un étudiant qu'elle a rencontré la veille. Elle a décidé de le faire passer pour son petit copain.

Cela paraîtra plus vraisemblable s'il y a un peu de sexe entre eux.

 

Je choisis les mêmes escarpins que la veille au soir et je descendis au parking pour y retrouver ma voiture, qui me conduisit à la résidence universitaire. Grâce à un appel de ma part, Sébastien en descendit et me rejoignit sans que j’eusse besoin de quitter la fournaise qu’était ma Peugeot. Ses vêtements, constitués d’un short et d’un polo, étaient aussi légers que les miens.

Après s’être installé sur son siège, il se pencha pour me faire la bise, mais je m’arrangeai pour que ses lèvres atterrissent sur les miennes. Ce baiser fut néanmoins très court. Il écarta rapidement son visage du mien pour me regarder avec un mélange d’étonnement et de ravissement.

« Nous sommes censés être copains, lui rappelai-je. C’est comme cela que Léa va nous considérer.

— Comme tu veux.

— La dernière fois, tu ne m’as même pas touchée. Alors vas-y, caresse-moi. »

Sébastien rougit et regarda autour de lui.

« On risque de nous voir, dit-il.

— Mais non ! C’est le samedi. La résidence est presque déserte. »

Le parking l’était en effet et il en était certainement de même des bâtiments. Sébastien aurait pu me le confirmer.

« Vas-y ! insistai-je. Pose la main sur ma cuisse. »

Mon copain officiel ne résista pas bien longtemps. Il mit son main sur ma jambe droite et la fit courir dessus. Ma peau devint incandescente aux endroits où il me toucha et mon bas-ventre fut envahi de crépitements. Je n’étais plus du tout guidée par la raison, mais par le désir. La conscience de se livrer à un acte sexuel dans un lieu public l’attisait.

« Mets un doigt dans mon sexe, demandai-je.

— Quoi ?

— Allez ! Ce n’est pas difficile ! »

J’écartai encore un peu mes jambes et soulevai le peu de robe qui me tombait sur les cuisses. Le regard de Sébastien se riva sur mon string vermillon. La lumière du soleil qui tombait dessus le rendait éblouissant. Il était assez petit pour permettre à Sébastien de deviner que j’étais épilée, et s’il l’avait regardé de plus près, il aurait pu voir son humidification. Mes seins étaient en train de s’alourdir et mes mamelons de durcir.

Après un dernier encouragement de ma part, il accepta d’avancer un doigt. Celui-ci se faufila sous le tissu et commença une exploration hésitante de ma vulve. Manifestement, il ne savait pas où aller, mais il trouva l’orifice et entra dedans. Un soupir chaud effleura mes lèvres entrouvertes et mon corps frissonna de plaisir. Je fus tentée de refermer mes cuisses pour emprisonner dans mon intimité le doigt fureteur de Sébastien. Je me soulevai de mon siège pour retirer mon string et le faire glisser le long des mes jambes.

Et dire que ma fenêtre était ouverte ! Toute personne passant près de ma voiture aurait pu voir ce que nous étions en train de faire, mais heureusement, les lieux restaient déserts. C’était le moment le plus chaud de la journée, et la température avait augmenté depuis la veille.

Prenant de l’audace, Sébastien explorait à présent tous les recoins de mon vagin, n’hésitant pas à s’y aventurer en profondeur. Puisqu’il était biologiste et qu’il devait avoir lu quelques articles ici et là, il connaissait cependant l’importance du clitoris, si bien qu’il s’intéressa également à l’entrée de mon sexe. Malgré son inexpérience, il s’y prit très bien. Son doigt traça les contours de mon orifice ruisselant, ouvert naturellement puisque j’avais les jambes aussi écartées que mon emplacement exigu le permettait. Afin de compléter mon plaisir, je me découvris les seins et les caressai.

Avoir un orgasme au volant de ma voiture, je n’y avais jamais pensé. J’en prenais le chemin sans même l’avoir voulu et j’étais prête d’atteindre le but. Il ne restait que quelques pas à accomplir. Je demandai à Sébastien de continuer son œuvre. Je n’hésitai pas à lui donner des conseils et même à guider son doigt. Il en ajouta un deuxième, ayant autant envie que moi de voir le résultat de ses efforts. Des rafales de plaisir finirent par déferler dans mon corps. Je fis trembler mon siège avec mes spasmes.

Sébastien continua à me stimuler, puis il s’arrêta pour me laisser me reposer. Je soufflai en posant les mains sur le volant. Il s’essuya les doigts sur ses cuisses.

« Ben dis donc, qu’est-ce que tu es chaude ! s’exclama-t-il.

— C’est toi qui m’excites. »

Ma réponse très diplomatique plut beaucoup à Sébastien. Elle ne contenait qu’une part de vérité. Ce qui s’était passé, c’était plutôt que mes aventures de ces derniers jours m’avaient remplie d’énergie sexuelle.

J’étais à présent curieuse de voir le pénis de Sébastien. La bosse de son short me semblait de bon augure, mais cela pouvait bien attendre quelques heures. Je remis les bretelles de ma robe sur les épaules, puis je me tournai vers mon amant en lui souriant. Il comprit ce que je voulais : un baiser, un vrai cette fois.

Il fut long et réussi. Sébastien trouva tout de suite comment utiliser sa langue et jouer avec la mienne. Quand nos bouches se furent séparées, en voyant le plaisir qui pétillait dans ses yeux, je compris que j’avais tissé quelque chose de solide entre nous.

Un nouveau compliment sortit de sa bouche :

« T’es vraiment une fille super !

— C’est parce que je suis spéciale, répondis-je. Être une personne ordinaire, ça ne me va pas du tout. Il faut me prendre comme je suis.

— Je t’aime comme tu es. »

Hum... J’espère qu’il ne donne pas un sens trop fort au verbe « aimer ».

Cela dit, j’avais dit le même mot à Denis le lendemain de notre rencontre.

Je cherchai quelque chose à dire, sans rien trouver de suffisamment intelligent, alors je tournai la clé de contact. Le moteur de ma voiture se mit à vrombir.

« On y va ? fis-je.

— Oui, mais... tu peux conduire ?

— Pourquoi ? Je vais très bien.

— Tu ne remets pas ta culotte ?

— Ce n’est pas indispensable pour conduire. Du moins, je n’ai pas trouvé ça dans le Code de la Route. »

Je mis la voiture en marche et la fis quitter le campus.

Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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Jeudi 18 juin 4 18 /06 /Juin 23:21

 

 

La première chose que je ressentis ensuite fut un jet de liquide chaud qui frappa mes fesses. Quelques gouttes tombèrent pile sur mon sexe. Hugo avait retiré son préservatif puis s’était masturbé jusqu’à se vider sur moi.

« Ça va ? » entendis-je.

C’était Matis, qui s’était déshabillé avant de me rejoindre.

« Ça va, dis-je en me redressant sur mes mains.

— Assieds-toi. Ce n’est pas fini. »

Il m’aida à me retourner et à m’adosser contre sa poitrine. Je vis alors une femme s’approcher de moi en marchant à quatre pattes et en me regardant dans les yeux avec une expression de désir vicieux. C’était celle que j’avais trouvée nue à mon arrivée. Sa chevelure avait une belle couleur brune et ses yeux étaient aussi clairs qu’un ciel voilé. Ses seins étaient plus généreux que les miens et son pubis très soigneusement épilé montrait qu’elle était une professionnelle du sexe.

J’eus un mouvement de recul en comprenant ce qu’elle s’apprêtait à faire. Je ne pouvais pas aller très loin puisque Matis me tenait.

Ah non ! Pas avec une femme !

« Je vais juste te nettoyer, m’annonça-t-elle.

— Me nettoyer ? »

Elle posa la main sur le haut de mes cuisses, là où le sperme de Hugo avait coulé.

« D’accord ? fit-elle.

— D’accord... Tu es une actrice ?

— Oui. Je m’appelle Krystal.

— Je ne regarde pas beaucoup de porno.

— Pas de problème... Si tu en regardais, tu saurais qu’on fait beaucoup de choses entre nanas. »

Pendant la conversation, sa main n’avait pas quitté mon entrecuisse et elle y donnait de petites caresses en répandant le sperme. Elle releva et écarta mes genoux avant de glisser la tête entre mes jambes. Elle se mit alors à laper le liquide épais dont mes parties intimes avaient été aspergées. Le bout de sa langue frôla de plus en plus souvent ma vulve entrouverte. Inévitablement, il s’arrêta sur le pli derrière lequel ma petite perle se cachait. Depuis mon orgasme, elle avait eu le temps de retrouver sa position habituelle. Ce qui signifiait que j’étais de nouveau prête à m’envoler.

L’avantage de faire l’amour avec une femme est qu’elle connaît très bien les voies de la jouissance féminine. Il me fallut moins d’une minute pour comprendre cela, quand elle entreprit de chauffer pour de bon mon sexe, avec sa bouche et ses doigts. Ces derniers pénétraient mon vagin juste à la profondeur et aux emplacements nécessaires, tandis que la langue de ma pulpeuse amante continuait à agacer mon clitoris. Comme des vagues partant à l’assaut d’un rivage, la jouissance affluait par à-coups dans mon corps. J’avais envie d’avancer mon bassin vers la tête enfoncée entre mes cuisses, dont je ne voyais guère que l’épaisse chevelure. Le fait d’offrir mon corps à une femme ne m’importait à présent plus du tout.

Ma respiration se faisait rapide et sifflante, puis mes halètements se transformèrent en cris. Tout en laissant une main dans mon sexe, Krystal fit courir sa langue le long de mon ventre jusqu’à ma poitrine. Elle me suça méthodiquement les tétons, à droite puis à gauche. Si elle m’avait donné un baiser sur la bouche, je l’aurais accepté comme celui d’un homme, et il m’aurait sûrement donné autant de plaisir, mais après avoir honoré ma poitrine, elle se concentra de nouveau sur mon sexe. Ce à quoi j’avais été condamnée se produisit : un deuxième orgasme, d’une violence presque impossible à soutenir. Mon corps protesta de lui-même en se cambrant d’une manière exagérée. Pendant que j’étais prisonnière de cet apogée, Krystal continua impitoyablement à me besogner le sexe, avec la même virtuosité qu’un guitariste faisant chanter les cordes de son instrument. Ma sécrétion surabondante de cyprine rendait ses doigts glissants.

Elle me laissa enfin me reposer. Toujours maintenue par Matis, j’effectuai quelques mouvements erratiques avant de reprendre le contrôle de mon corps.

Krytal, qui m’avait observée avec patience, en profita pour me voler un baiser. Je ne pus refuser ce premier hommage d’une femme, après le don qu’elle venait de me faire, et il fit même renaître un peu de désir. Ma chair était simplement avide d’une autre chair. Le baiser de Krystal fut pourtant profond et humide de salive, respirant ce vice que j’avais perçu dès qu’elle s’était approchée de moi.

« Tu veux qu’on suce ensemble la pine d’Éric ? » proposa-t-elle quand elle eut fini.

Je lui donnai mon accord sans lui demander qui était cet Éric. Comme il portait un nom masculin et avait un pénis accroché au bas du ventre, cela me suffisait.

Il s’avéra être l’homme qui avait introduit son membre dans ma bouche durant le limage de Hugo. Il le plaça cette fois entre le visage de Krystal et le mien et nous le léchâmes toutes les deux en même temps, du gland jusqu’aux testicules.

J’avais beau avoir apprécié ma toute dernière aventure, je me sentais plus à l’aise devant une jolie queue bien tendue. Nos léchages se poursuivirent sagement jusqu’au moment où Krystal voulut avaler ce membre, et pour cela, me demanda de passer derrière notre homme.

Je ne protestai pas, puisque j’eus ainsi un magnifique fessier masculin, bien ferme, juste sous mon nez. J’avais rarement regardé mes anciens amants sous cet angle. Je caressai et embrassai sa peau si alléchante. J’introduis également une main entre ses cuisses pour flatter ses bourses. Mes doigts faillirent rencontrer les lèvres de Krystal, car elle arrivait à faire entrer ce phallus jusqu’au fond de sa gorge.

« Mets-lui un doigt dans le cul, me dit-elle.

— Hein ?

— Tu connais la prostate ?

— Euh...

— Tu peux l’atteindre en y mettant ton doigt. Il y a même moyen de donner un orgasme très fort, mais il faut avoir de l’expérience. Tu n’as qu’à enfoncer ton index, ça va le faire éjaculer très vite. »

Avec ces explications, elle reprit dans sa bouche le pénis d’Éric. Je n’avais plus qu’à me mettre à l’ouvrage...

J’aurais pu trouver cela répugnant, mais j’avais déjà humé l’anus d’Éric assez près pour constater qu’il ne sentait rien. Il avait dû se laver pour préparer correctement cette soirée, sachant que dans ce milieu, on s’autorisait tout. J’écartai donc ces exquises fesses pour avoir une vue sur la rondelle et y enfoncer très délicatement le bout de mon index. Je n’y mis pas plus d’une phalange, puisque je ne voulais pas faire mal à Éric. Pourtant, il poussa un feulement qui me sembla être une réponse à mon incursion.

Il devait être aux anges, pris en sandwich entre deux femmes ayant investi les parties les plus sensibles et intimes de son corps. Ce qui était fascinant, pour moi, était que mon doigt agissait comme une sonde qui me permettait de sentir de l’intérieur ses réactions à la fellation de Krystal.

C’est promis, je mettrai désormais toujours un doigt dans l’anus de mes hommes.

Mais je n’étais pas sûre que le gentil Sébastien apprécierait cela...

Pour exciter Éric, j’agitai mon index et le poussai quelques millimètres plus loin. Je le sentis se crisper et l’entendis émettre des souffles rauques annonçant son éjaculation. On peut dire que je touchai du doigt l’orgasme d’un homme, quand il déchargea dans la bouche de Krystal. Celle-ci continua à serrer le petit arrosoir entre ses lèvres et sa main pendant quelques instants. Quand je retirai mon index du fondement d’Éric pour la regarder, un filet de sperme coulait sur son menton, mais elle était heureuse.

 

Le récit de ce qui se déroula durant cette soirée pourrait durer encore longtemps. J’assistai à toutes les pratiques sexuelles dont je connaissais l’existence, à l’exception notable du BDSM. Il y eut seulement quelques fessées, sans plus, et je n’en reçus aucune. Je ne fus pas non plus pénétrée à la fois par le vagin et l’anus, mais Matis me sodomisa avec le même succès que la première fois, en me donnant un troisième orgasme. Il y avait de quoi être convaincue que c’était la meilleure manière de me prendre.

Quand cette orgie s’acheva, j’étais fourbue et gluante de sperme. J’en avais sur le visage mais pas sur la chevelure, parce qu’elle avait été épargnée à ma demande. L’hôtel de Bruno était vraiment le temple de la lubricité, mais je me ralliais à l’avis général que c’était un plaisir sain. Cela demandait juste de la résistance physique. À part cela, il n’y avait d’inconvénient pour personne. Évidemment, il fallait avoir un esprit libertin, ce qui était mon cas.


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Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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Mardi 2 juin 2 02 /06 /Juin 22:18

 

Je reprends les aventures de la jolie blonde Edwige, qui découvre les joies du sexe grâce à quelques hardeurs. Elle est invitée par l'un d'eux, Matis, à une orgie organisée dans un ancien hôtel.

Ce récit est un passage du volume 3 de ma série Compromission. Vous pouvez très bien lire seulement cet extrait.

 

Je jaillis de ma voiture, entrai dans l’hôtel et me dirigeai vers un escalier d’où des bruits de voix provenaient. Au premier étage, je vis un couloir long et étroit. De nombreuses chambres étaient fermées. Une vive lumière sortait de l’une des rares portes laissées ouvertes, au fond. Je me dirigeai vers elle et pénétrai dans une grande pièce dont le mobilier était essentiellement composé de canapés et de petites tables. Le sol était recouvert de tapis et de coussins.

C’était là que se trouvaient les noceurs. Je reconnus les trois filles que j’avais déjà rencontrées, Irina, Milana, Eva, et il y en avait quatre autres, apparemment plus âgées. Une seule était entièrement nue ; les sexes de deux autres se devinaient sous leurs robes ou leurs tops. Les hommes étaient en nombre un peu supérieur, et chez eux aussi, le déshabillage ne faisait que commencer. Un seul phallus était visible, sortant d’un jean et empoigné par Eva.

« Voilà Edwige ! s’écria Matis en se levant. On t’attendait. »

Il se dirigea vers moi et passa un bras auteur de ma taille pour me serrer contre lui.

« C’est ma nouvelle copine, reprit-il. Celle qui adore se faire enculer.

— Tu vas nous montrer ça ? » lui lança l’un de ses compagnons.

Là, je dois dire qu’un petit doute traversa mon esprit. Je me demandai si j’avais mis les pieds dans un endroit convenable, mais Matis pencha son visage vers le mien pour m’embrasser sur la bouche, d’une manière à me faire fondre. Je me collai contre lui comme un papier mouillé. Il avait une manière à la fois tendre et possessive d’utiliser sa langue que je n’avais jamais encore connue.

Quand il mit fin à ce baiser, j’étais à bout de souffle et dans un état second. Des cris auxquels je n’avais pas fait attention se turent. Matis m’entraîna vers un canapé, où il m’invita à m’asseoir.

« Tu veux boire quelque chose ? » demanda-t-il.

Il y avait des alcools forts, mais également des boissons sans alcool. Je choisis un Coca, car je n’avais pas envie finir la soirée complètement pétée avec ces hommes dont un seul m’était connu. J’étais capable de faire des folies, mais pas à ce point.

« Ils sont tous dans le porno ? demandai-je.

— Non, pas tous. Mais il y a deux hardeurs, Terry et Hugo. »

Le premier était celui dont le phallus était à l’air. Le second était un homme presque aussi bien bâti que Matis, dont le tee-shirt était gonflé par ses muscles. Son bras droit était recouvert de tatouages qui lui donnaient l’impression d’être un « dur ». En tout cas, il en avait certainement beaucoup dans sa culotte.

« Rocco n’était pas là ? » demandai-je.

Mon trait d’esprit fut salué par un éclat de rire général.

« T’aimerais bien te faire défoncer par lui, hein ? fit Matis.

— Oui.

— Tu vois la bite de Terry ? Elle est pas mal non plus. Et Hugo va te montrer la sienne. Tu sais combien il s’est tapé de nanas ?

— Je ne sais pas... Quelques centaines ?

— Plus de deux mille, depuis qu’il a commencé. »

Je regardai l’intéressé en écarquillant les yeux. En une dizaine d’années de carrière, il me semblait possible d’atteindre un tel nombre, mais cela restait hallucinant.

Il me rendit un regard qui trahissait son intention de me rajouter à son tableau de chasse, puis il se leva et enleva son pantalon. Il traversa la salle pour venir vers moi, en exhibant un caleçon déformé par une érection très prometteuse.

D’abord, il me caressa les cheveux et la joue.

« T’es jolie, dit-il. Alors tu as commencé cette semaine ?

— Oui.

— Travailler avec Bruno, c’est le pied. Tu verras.

— Comme tu débutes, on a décidé que sera ta fête, m’apprit Matis.

— C’est-à-dire ? fis-je.

— On va essayer de te faire jouir autant que possible. Toutes les bites qui sont ici sont pour toi. Commence par découvrir celle de Hugo. »

Je mis la main sur la protubérance du caleçon et mesurai la dureté de son pénis. Quand je le libérai, il se dressa lentement et j’en fus stupéfaite. Il était heureusement de taille humaine, si bien que j’estimai pouvoir l’accueillir aisément en moi. Mais dessous, une paire de testicules tombait très bas, enveloppée dans d’amples bourses fripées qui donnaient à Hugo une allure de parfait reproducteur. Le tout avait été intégralement épilé. Je refermai ma main droite sur ce membre boursouflé, la fis aller et venir dessus avant de me pencher pour prendre son extrémité dans ma bouche.

Ma fellation effectuée avec des mouvements rapides contenta Hugo, qui garda sa bouche entrouverte et émit des gémissements graves, le visage radieux. Moi aussi, j’éprouvais un certain plaisir à sentir ce membre chaud sur ma langue et à humer son odeur. Matis profita de ma position pour faire glisser mes vêtements, en dénudant mes seins, puis il mit la main dans mon string pour atteindre mon sexe déjà bien lubrifié. J’écartai les jambes pour lui ouvrir la voie et je gémis à mon tour, au rythme des caresses qu’il effectuait autour de mon clitoris.

« Elle suce très bien, jugea Hugo.

— On va jusqu’au bout ? demandai-je en continuant à faire courir ma main le long de sa tige.

— Tu ne préfères pas que je te remplisse le minou ? »

Je lui donnai mon accord et me levai pour faire tomber tout ce qui dissimulait mon corps. De ce fait, un nouveau record fut atteint : me retrouver nue devant une quinzaine de paires d’yeux. Je n’eus pas à en rougir, sauf de plaisir, car tous les regards étaient admiratifs. Deux hommes me firent même l’honneur de me contempler en se masturbant.

Je m’avançai vers le milieu de la salle en restant perchée sur mes hauts talons et j’adoptai la position qui me sembla être la meilleure : à quatre pattes, chaque genou posé sur un coussin. Hugo enfila un préservatif et s’agenouilla derrière moi pour me caresser le sexe, d’abord avec les doigts, puis avec le bout de son pénis. Il lui faisait faire la navette entre mon clitoris et l’entrée de mon vagin, ce qui avait l’avantage de rendre le caoutchouc très glissant. Mon puits intime était dégorgeant de cyprine. Enfin, il enfonça son dard dans ma chair et je poussai un faible cri, tressaillant sous l’afflux de sensations.

Ses ruades furent rapides et profondes. Chaque fois, il faisait presque ressortir son sexe du mien avant de l’y replonger. Je croyais sentir ses bourses frapper l’entrée de mon fourreau ; ses doigts étaient refermés sur mes hanches et s’enfonçaient dans leur chair, pour me maintenir prisonnière de sa fureur lubrique. Mes halètements se transformèrent en cris, et le fait d’exprimer ma jouissance devant tant de monde m’excitait encore plus. C’était la fin de toute pudeur. Je savais que cela pouvait durer longtemps, puisque Hugo était assurément doté d’une grande endurance.

Les deux hommes que j’avais remarqués continuaient à se branler, avec lenteur pour ne pas exploser trop vite. L’un d’eux décida de passer à un stade supérieur : il se leva et vint s’agenouiller devant mon visage pour y coller son membre. C’était une invitation pressante à l’accueillir dans ma bouche, et je l’acceptai.

Cela ne m’apporta pas grand-chose de plus, mais à partir de ce jour, je pourrais me vanter d’avoir été pénétrée simultanément par deux hommes. Hugo modéra son pilonnage pour me permettre de sucer cette lance de chair, flexible et longue, tandis qu’il continuait à me procurer du plaisir. Je le sentis poser ses doigts des deux côtés de mon anus, l’ouvrir puis y poser le bout d’un index. Cette violation de mon intimité, quoique légère, fit renaître un tremblement de jouissance dans mon corps. J’y réagis en émettant un bruit étouffé par le phallus que j’étais en train de pomper.

J’étais donc entièrement possédée, ainsi que je l’avais imaginé avant d’entrer dans cette salle, mais au bout de quelques minutes, j’exprimai mon souhait que Hugo continuât seul son œuvre pour essayer de me conduire à un orgasme. L’autre homme, qui avait omis de se présenter, se retira donc de ma bouche et se mit debout. Pendant un instant, je pus contempler une paire de pieds masculins prolongés par des jambes légèrement poilues, puis l’individu se déplaça pour attraper mes seins, qui oscillaient sous ma poitrine, et les pétrir. Ce furent des gestes que j’appréciai beaucoup et qui contribuèrent à mon ascension vers les cieux du plaisir sexuel.

L’orgasme que j’avais tant attendu finit par éclater. Mon vagin serra le phallus de Hugo et mon corps se transforma en un énorme flot d’étincelles. J’eus l’impression de planer avant de me rematérialiser, le pénis de mon amant toujours planté dans ma croupe. Il en ressortit quand je m’affaissai sur le sol, provisoirement privée de mes forces.

 

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Samedi 16 mai 6 16 /05 /Mai 17:33

 

Suite et fin de la scène d'orgie que j'ai mise en ligne il y a quelques jours :

 

Thierry et Viki étaient partis. Dans le salon, une ambiance véritablement orgiaque s’était installée. Les hommes étaient à présent déshabillés, au moins sous la ceinture, et exhibaient tous un pénis en érection. Près du buffet, Franck montrait ses charmantes formes et léchait les seins de Natacha, sous les yeux d’un témoin occupé à se masturber.

Sur les canapés, les corps étaient plus enchevêtrés. La fièvre de la concupiscence y avait nettement monté. Jérôme se faisait chevaucher par Estrella, si bien que ses parties intimes n’étaient pas visibles. On arrivait en revanche à voir sa bedaine blanche parsemée de poils.

Installée à quatre pattes, la superbe Iris était occupée à sucer un phallus tandis qu’un homme lui enfonçait son membre dans l’un de ses orifices. En y regardant de plus près, Amélie s’aperçut qu’il s’agissait de son anus. Bien qu’elle eût la bouche pleine, elle émettait des couinements dont on ne savait pas s’ils étaient de jouissance ou de douleur. Un troisième partenaire passait la main sous sa poitrine pour lui pincer les pointes des seins.

Ces mâles en rut qui l’assaillaient faisaient plus penser à une meute de loups affamés qu’à des amants. Franck avait eu raison de dire à Amélie qu’il fallait avoir de la résistance pour participer à cette orgie, mais peut-être le mot « courage » aurait-il été plus approprié. Jusqu’à présent, la jeune femme avait bien profité de son invitation. Elle savait que cela n’allait pas durer.

Elle fut obligée de s’y mettre juste après son retour dans le salon. Rémi s’adossa à un lambris et demanda à Amélie de le sucer. Cette fois, il avait l’intention d’aller jusqu’au bout. La jeune femme s’agenouilla devant lui et prit l’extrémité de sa verge entre ses lèvres. Elle commença à le sucer avec lenteur, en lui caressant les testicules, dans le but de ne pas précipiter la fin. Rémi apprécia sa délicatesse. Prolonger ce moment où le pénis se trouve au summum de sa sensibilité est une tâche difficile mais qui laisse un souvenir impérissable. Cependant, un autre homme qui attendait son tour se plaça à côté d’eux. Il finit par mettre une main sur le sexe d’Amélie.

« Elle est trempée, la cochonne, remarqua-t-il.

— Je viens de l’essayer et je te garantis qu’elle est torride. »

Prenant sans doute cela comme un encouragement, il inséra deux doigts dans le vagin d’Amélie, en essayant de l’ouvrir autant que possible. Il entreprit alors une exploration complète de son puits intime, puis il planta un doigt recourbé dans son anus. Ce fut comme si la jeune femme avait reçu des brandons dans ses organes sexuels. Elle gigota et miaula, tout en continuant à tenir le sexe de Rémi dans sa bouche. À cause de la pression involontaire qu’elle exerça, elle provoqua l’éjaculation de son « client ». Il retira son pénis, le serra dans sa main et poussa un râle bestial tandis que le sperme jaillissait. Amélie le reçut sur ses lèvres entrouvertes.

Elle en avala en s’essuyant avec la langue, bien qu’elle n’appréciât pas le goût de cette liqueur. Le deuxième homme crut que son tour était venu, mais Amélie entendit Jérôme l’appeler.

« Viens ici, lui dit-il. Tu as l’air d’être une excellente suceuse. »

Elle fut obligée de se relever et de se diriger vers le grand patron, qui avait poussé Estrella sur le côté. Il enleva son préservatif et se mit debout en secouant son membre moyennement long, au gland humide et rubicond.

On se poussa pour laisser Amélie s’approcher de lui.

« Allez, suce-moi ! » ordonna-t-il.

Il ne laissa en fait aucune initiative à la jeune femme. En l’empoignant par les cheveux, il lui planta son sexe dans la bouche, aussi profondément qu’il le put.

Amélie décida alors de passer à l’action. Le jeu avait assez duré.

 

J'arrête là, parce qu'après, ce n'est plus du tout du sexe. Vous pouvez lire l'intégralité de l'histoire ici.

 

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Mardi 5 mai 2 05 /05 /Mai 21:57

Suite des aventures d'Amélie et de Franck. Le second a emmené la première sur le yacht d'un ami milliardaire, Jérôme Guyot, où une orgie est prévue.

Le texte complet s'intitule Orgie en mer et est disponible à tous les formats sur cette librairie. Je mets ici les scènes de sexe.

 

 

Le soleil eut le temps de disparaître avant qu’ils n’arrivent à destination. Sous un ciel bleu profond rayé de rouge, ils virent un yacht illuminé par ses propres projecteurs comme un monument historique, mais personne ne pouvait le voir car il était beaucoup trop loin de la côte. C’était impressionnant. Ce grand bâtiment d’un blanc immaculé possédait trois ponts. Derrière les bastingages, on apercevait trois hommes et une femme dont il devint manifeste, tandis que le hors-bord s’approchait, qu’elle était nue au moins au-dessus de la ceinture.

Giani conduisit son bateau à une porte ouverte dans la coque du yacht, près de laquelle se trouvait déjà une embarcation plus grande que la sienne.

« Ça te plaît ? demanda Franck.

— C’est superbe. »

En levant les yeux, Amélie croisa le regard de la femme qu’elle avait aperçue, et qui se penchait à présent pour observer les nouveaux venus. Ses généreux seins passèrent au-dessus du bastingage. Ils étaient assez bien bronzés, comme tout le reste de son buste. Cette blonde pulpeuse avait une plastique digne de figurer dans les publications de Playboy. Un homme avec lequel elle était en train de discuter, qui avait un verre à la main, regarda Amélie avec une expression facile à déchiffrer : on nous amène encore de la chair fraîche.

Franck fut accueilli par un individu habillé comme un officier de marine, qui lui serra la main et s’inclina devant sa compagne.

« Bienvenue, déclara-t-il. Monsieur Guyot vous attend. Je vous conduis à lui. »

Le couple emprunta une coursive, puis un escalier et monta sur le premier pont. Ils rencontrèrent d’abord la blonde aux seins nus. Elle n’était vêtue que d’un string et ses longues jambes se prolongeaient par des escarpins à talons aiguilles. Amélie était moins sculpturale qu’elle, mais son visage et sa chevelure étaient d’une beauté avec laquelle aucune femme ne pouvait rivaliser.

« Comment ça va, Franck ? s’écria son compagnon, un fringuant quinquagénaire.

— Ça roule.

— Qu’est-ce que tu faisais ? On est tous là depuis un moment. Viki a passé la fin de la journée à bronzer. »

C’était donc le nom de la blonde en string. Les deux femmes se regardèrent et se jaugèrent sans s’adresser la parole.

« Il a fallu régler certains détails avec Amélie, expliqua Franck.

— Amélie ? Hmm... Tu nous as ramené un sacré morceau, dis donc. »

L’homme se pencha vers la nouvelle venue, posa une main sur son épaule et lui donna deux grosses bises.

« Je m’appelle Thierry, dit-il. Très content que tu sois là ! C’est Franck qui t’a payée ?

— Oui, répondit Amélie sans chercher à rectifier l’erreur.

— Avant, tu n’étais pas sur la Côte d’Azur ? Tu es toute blanche.

— Je ne peux pas bronzer. Il faut que je me protège du soleil.

— Ah ! C’est bête. Va voir Jérôme. Il a entendu parler de toi et il t’attend. Mais il va falloir enlever ce soutien-gorge, hein ? »

En l’accrochant avec un doigt, il tira dessus. Docile, Amélie joignit les mains derrière son dos pour libérer ses seins et révéler ses doux mamelons. Elle jeta son soutien-gorge par-dessus bord.

« Oh ! fit Thierry. Tu n’as pas l’intention de repartir d’ici ?

— Non, répondit Amélie.

— Elle est un peu spéciale, expliqua Franck. Mais c’est une bombe.

— Je veux bien le croire. »

Franck prit sa compagne par une main et l’entraîna vers un salon éclairé par de nombreuses ampoules encastrées dans son plafond blanc. C’était un endroit luxueux, assez vaste mais qui donnait une impression d’intimité. Le sol était recouvert d’un plancher en bois et les cloisons de lambris. Deux longs canapés et plusieurs fauteuils étaient disposés autour d’une table de verre surchargée de bouteilles d’alcool. Plus loin, se trouvait une table plus grande entourée de chaises, où des plats froids et des pâtisseries avaient été placés. Plusieurs personnes étaient en train de se servir à ce buffet, dont une brune entièrement nue, montée sur des hauts talons. Elle avait un compagnon qui lui parlait tout en lui caressant les fesses.

L’ambiance était celle d’une soirée déjà commencée. On arrivait à percevoir un fond musical noyé dans le bruit des conversations.

Une bonne dizaine de personnes étaient assises autour de la petite table, dont un homme assez corpulent, aux cheveux grisonnants, vers lequel Franck se dirigea. Il serrait contre lui une autre beauté entièrement nue, à la chevelure blonde plus courte que celle de Viki et à la poitrine tout aussi opulente. On aurait pu la juger un peu trop lourde, mais c’était une gourmandise pour les yeux et les mains des hommes.

« C’est Jérôme », glissa Franck dans l’oreille d’Amélie.

Des jambes se plièrent afin de le laisser passer. Il se pencha vers Jérôme pour lui serrer la main, tout en continuant à entraîner Amélie.

« Salut Franck ! dit le milliardaire. On n’attendait plus que toi. Et elle, c’est la pute que tu as ramenée ?

— Oui, c’est elle. »

Jérôme fit signe à la jeune femme de se placer devant lui.

« Je suis content que tu sois là, lui dit-il. Bon, je ne voulais pas faire venir énormément de filles, mais tu n’es pas de trop. Franchement, tu vaux le détour. Enlève ta culotte, que je voie ce qu’il y a dedans. »

Amélie acheva son déshabillage sous une dizaine d’yeux masculins, coincée entre les jambes de Jérôme et la petite table. Il n’y avait pas beaucoup de place, malgré la taille de ce salon.

Le grand patron parlait avec le sourire, affectant la bonhomie, mais sa voix transpirait d’autorité. Amélie savait très bien qu’il faudrait lui obéir au doigt et à l’œil. Elle n’était considérée que comme un objet de plaisir.

Quand elle fut déshabillée, Jérôme lui caressa un peu les cuisses, se pencha pour atteindre ses fesses, puis il inséra une main entre ses cuisses. Il enfonça un doigt dans son vagin en la faisant tressaillir.

« Une pute étroite, jugea-t-il. C’est rare. Tu baises souvent ?

— Ça dépend.

— C’est Jérôme qui te paie ?

— Oui. »

L’information selon laquelle elle était une libertine n’était pas passée, mais cela n’avait aucune importance.

Tout en lui parlant, il continuait à fouiller son vagin, puis il en retira un doigt humide.

« Et elle est chaude, en plus de ça. »

Amélie crut qu’il allait faire autre chose, peut-être la culbuter sur son canapé malgré l’absence de place, mais il lui conseilla de se rendre au buffet. Il s’occuperait d’elle plus tard. Franck l’entraîna immédiatement hors de cet espace exigu, en direction de la table. La brune était toujours en train d’y manger, avec un compagnon qui continuait à mettre les mains sur ses fesses et entre elles, pour essayer d’atteindre ses orifices intimes.

Oubliant ce dernier, elle se tourna vers Franck. C’était compréhensible car il était le plus bel homme de cette soirée, et un modèle d’élégance. D’autres hommes étaient agréables à regarder, mais aucun ne l’égalait.

« Salut, lui dit-elle. Tu t’appelles comment ?

— Franck.

— Moi, c’est Natacha. On pourra passer un moment ensemble ? Il y a plusieurs hommes pour chaque femme, de toute façon. »

Franck ne répondit que par un sourire et saisit un amuse-gueule surmonté d’une pincée de caviar.

« Sers-toi, dit-il à Amélie. Profite de ta liberté avant qu’on passe aux choses sérieuses.

— Les choses sérieuses ?

— Le défonçage. C’est le moment de voir si tu es résistante.

— Je le suis.

— Mais tu n’as pas l’habitude de recevoir plusieurs hommes d’un seul coup.

— Tu t’inquiètes pour moi ? Il ne le faut pas. »

À vrai dire, Franck ne savait pas très bien si c’était de l’inquiétude ou de nouveau de la jalousie. Natacha, qui comprenait mieux que lui-même ce qui se passait, jeta un regard torve à Amélie : ces deux-là étaient arrivés ensemble et ne semblaient pas être prêts à se séparer. Cette dernière l’ignora et avala plusieurs canapés.

« Si tu veux du whisky ou de la vodka, il y en a à profusion », ajouta Franck.

Tout en parlant, il se tourna vers la petite table où ces alcools s’amoncelaient. Amélie suivit son regard mais observa plutôt les hommes assis sur les canapés, tous susceptibles de s’introduire entre ses cuisses ou ses fesses, ou encore dans sa bouche. L’un d’eux alluma une cigarette et posa son briquet sur la table.

« Ce sont tous des businessmen ? s’enquit-elle.

— Des cadres. Il n’y a que trois patrons. Ils sont faciles à reconnaître : ce sont les plus âgés. Les autres hommes ont été choisis pour leur vigueur. Il ne faudrait pas qu’ils soient hors service dès le premier coup.

— Et ils doivent avoir des belles queues ?

— Oui, de préférence. Et ne pas être gênés de la montrer à tout le monde. »

Amélie se passa la langue sur les lèvres. Certains des hommes qu’elle regardait, encore jeunes, devaient être à son goût. Ils étaient vêtus comme des vacanciers, de manière très légère. Cela valait mieux pour eux, car il régnait une atmosphère étouffante. Ce yacht devait sûrement être muni d’une climatisation, mais une telle chaleur préparait les corps à l’orgie qui se préparait.

Pendant qu’elle avait le dos tourné, une autre prostituée était apparue, aussi nue et avenante que les autres. Amélie apprit qu’elle s’appelait Iris et la considéra comme la plus belle de toutes les femmes présentes – hormis elle-même. Son avantage était d’avoir une chevelure auburn longue et bouclée, dont les reflets cuivrés brillaient sous les multiples lampes du plafond. Même pour un homme comme Jérôme Guyot, il ne devait pas être facile de trouver des créatures semblables, tellement attirantes et prêtes à supporter toutes les frasques sexuelles de leurs partenaires. Dès qu’elle fut assise, les deux hommes qui l’entouraient se mirent à la caresser de la poitrine aux genoux.

Jérôme lutinait de plus en plus énergiquement sa voisine, dont le nom était Estrella. Une jambe de la femme était posée sur ses genoux, de sorte que son sexe était entrouvert et que toutes les personnes assises en face d’elle pouvaient le voir. De temps en temps, le grand patron glissait un doigt dedans. Elle réagissait en inclinant la tête en arrière, la bouche entrouverte. Un bout de langue rose en sortait.

Comme l’attention d’Amélie s’était détournée de Franck pour se fixer sur le milliardaire, Natacha en avait profité pour s’approcher de son compagnon et s’agripper à lui. Amélie ne resta pas seule plus d’une minute, car l’un des jeunes cadres qu’elle avait repérés se leva pour lui tenir compagnie.

« Tu t’appelles Amélie ? demanda-t-il.

— Oui.

— Moi, c’est Rémi. »

Il la pressa immédiatement contre lui et lui caressa les seins.

« Tu as de superbes nichons... bien fermes. »

Il fit rouler ses mamelons entre ses doigts et tira légèrement dessus, tandis que son autre main partait à la conquête des fesses d’Amélie.

« On sort un peu ? » fit-il.

Il la conduisit dehors en la prenant par la taille.

Viki avait retiré son string et s’était mise à l’ouvrage. Accroupie devant Thierry, elle était en train de lui faire une fellation avec des bruits de succion exagérés. Le quinquagénaire, privé de tout vêtement sous la ceinture, émettait des halètements de bonheur. Amélie s’arrêta pour tenter d’apercevoir son phallus, mais Rémi la poussa en avant.

Ils se mirent à l’écart en gagnant la proue du yacht et s’arrêtèrent contre le bastingage, tournés vers la mer. Le crépuscule déclinait, cédant la place à un tapis d’étoiles et à une longue traîne laiteuse. Les lumières de Cannes et des villes voisines se devinaient, loin au nord. Cette vue était si belle que Rémi en oublia un moment sa partenaire pour lever les yeux vers la voûte céleste.

« Tu rêves de voyager dans les étoiles ? dit Amélie.

— Je ne sais pas... Elles sont inaccessibles. Je les connais bien, tu sais ? Je pourrais te parler d’elles, mais ça ferait un peu con.

— Pourquoi con ?

— Tu connais le film qui s’appelle La Plage, avec Leonardo DiCaprio et Virginie Ledoyen ? Ils regardent ensemble le ciel et le mec se met à parler d’astronomie. La fille lui dit alors que quand un Américain veut faire l’amour à une Française, il commence toujours par lui parler de ça. C’est pourquoi je ne vais pas le faire.

— Je n’y vois pas d’inconvénient. J’aime l’astronomie.

— Ah bon ?

— Tu crois que les putes ne s’intéressent à rien ?

— Non, mais j’espère qu’elles aiment surtout le sexe. Il vaut mieux être très chaude pour faire ce boulot, non ?

— Il vaut mieux aimer les hommes. C’est mon cas. »

Amélie dévisagea son futur nouvel amant, plutôt sexy. Il avait tout à fait le profil d’un... disons d’un jeune cadre dynamique. On devinait qu’il faisait un peu de sport pour sculpter son corps, dont la silhouette était idéale, ni mince ni épaisse.

Les choses se présentaient donc plutôt bien pour Amélie. Elle mit une main sur son entrejambe et sentit une bosse à la grosseur alléchante, demandant à être libérée. Aussitôt, elle défit le bermuda, baissa le boxer de Rémi et prit en main un membre bien dilaté par le désir qui s’allongea très vite. C’était un plaisir indicible que de tenir un tel instrument. Amélie commença aussitôt à y faire courir sa main.

« Attends », fit Rémi.

Il se déshabilla entièrement et sortit un préservatif d’une poche de son bermuda pour le mettre sur son phallus.

« Tourne-toi ! » ordonna-t-il.

Amélie lui présenta ses fesses. Avant de la pénétrer, il l’enlaça par-derrière en prenant ses seins à pleines mains pour les pétrir avec force. Il tritura les mamelons. Ce n’était pas pour déplaire à Amélie, dont le corps réagit très bien à ces caresses et réclama de recevoir en lui le pénis de Rémi.

Ce désir fut très vite exaucé. Le jeune homme enfonça d’un coup sec son sexe dans celui de sa partenaire. Son va-et-vient effréné faisait claquer bruyamment son bassin contre les fesses d’Amélie, laquelle devait se cramponner au bastingage pour soutenir ces chocs répétés. Elle se cambrait pour mieux accueillir Rémi. Le limage de son vagin envoyait dans sa chair des ondes qui se répercutaient en échos multiples et incroyablement jouissifs. Une explosion orgasmique finit par se produire, tandis que Rémi continuait à donner ses coups de reins sans aucun signe de fatigue. Il avait manifestement l’habitude de défoncer des femmes, et tout comme Franck, il devait en avoir à volonté. Seul un emploi du temps surchargé l’empêchait de goûter à ces plaisirs autant qu’il le voulait.

Il ralentit son rythme, faisant se calmer la tempête en train de mugir dans le corps d’Amélie. C’était parce qu’il se sentait prêt à éjaculer et qu’il préférait retarder cela. Il se retira donc de sa partenaire et jeta son préservatif.

Il n’était nullement revenu au point de départ, puisque son sexe restait chauffé au rouge. Le moindre attouchement pouvait lui faire lâcher son sperme. Quant à Amélie, elle continuait à descendre avec lenteur des sommets où elle était montée, comme une plume ralentie par la résistance de l’air. Les mains toujours refermées sur le bastingage, elle se retourna pour regarder Rémi.

« Qu’est-ce que tu veux faire, maintenant ? demanda-t-elle.

— On va rejoindre les autres. »

Il reprit sa compagne par la taille et la raccompagna vers le salon, tout en lui murmurant :

« Tu as été super. Une fille comme toi, je n’en ai jamais rencontré. Tu as eu un orgasme ?

— Oui.

— Les putes n’en ont pas, généralement. »

 

 

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Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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