Jeudi 18 juin 4 18 /06 /Juin 23:21

 

 

La première chose que je ressentis ensuite fut un jet de liquide chaud qui frappa mes fesses. Quelques gouttes tombèrent pile sur mon sexe. Hugo avait retiré son préservatif puis s’était masturbé jusqu’à se vider sur moi.

« Ça va ? » entendis-je.

C’était Matis, qui s’était déshabillé avant de me rejoindre.

« Ça va, dis-je en me redressant sur mes mains.

— Assieds-toi. Ce n’est pas fini. »

Il m’aida à me retourner et à m’adosser contre sa poitrine. Je vis alors une femme s’approcher de moi en marchant à quatre pattes et en me regardant dans les yeux avec une expression de désir vicieux. C’était celle que j’avais trouvée nue à mon arrivée. Sa chevelure avait une belle couleur brune et ses yeux étaient aussi clairs qu’un ciel voilé. Ses seins étaient plus généreux que les miens et son pubis très soigneusement épilé montrait qu’elle était une professionnelle du sexe.

J’eus un mouvement de recul en comprenant ce qu’elle s’apprêtait à faire. Je ne pouvais pas aller très loin puisque Matis me tenait.

Ah non ! Pas avec une femme !

« Je vais juste te nettoyer, m’annonça-t-elle.

— Me nettoyer ? »

Elle posa la main sur le haut de mes cuisses, là où le sperme de Hugo avait coulé.

« D’accord ? fit-elle.

— D’accord... Tu es une actrice ?

— Oui. Je m’appelle Krystal.

— Je ne regarde pas beaucoup de porno.

— Pas de problème... Si tu en regardais, tu saurais qu’on fait beaucoup de choses entre nanas. »

Pendant la conversation, sa main n’avait pas quitté mon entrecuisse et elle y donnait de petites caresses en répandant le sperme. Elle releva et écarta mes genoux avant de glisser la tête entre mes jambes. Elle se mit alors à laper le liquide épais dont mes parties intimes avaient été aspergées. Le bout de sa langue frôla de plus en plus souvent ma vulve entrouverte. Inévitablement, il s’arrêta sur le pli derrière lequel ma petite perle se cachait. Depuis mon orgasme, elle avait eu le temps de retrouver sa position habituelle. Ce qui signifiait que j’étais de nouveau prête à m’envoler.

L’avantage de faire l’amour avec une femme est qu’elle connaît très bien les voies de la jouissance féminine. Il me fallut moins d’une minute pour comprendre cela, quand elle entreprit de chauffer pour de bon mon sexe, avec sa bouche et ses doigts. Ces derniers pénétraient mon vagin juste à la profondeur et aux emplacements nécessaires, tandis que la langue de ma pulpeuse amante continuait à agacer mon clitoris. Comme des vagues partant à l’assaut d’un rivage, la jouissance affluait par à-coups dans mon corps. J’avais envie d’avancer mon bassin vers la tête enfoncée entre mes cuisses, dont je ne voyais guère que l’épaisse chevelure. Le fait d’offrir mon corps à une femme ne m’importait à présent plus du tout.

Ma respiration se faisait rapide et sifflante, puis mes halètements se transformèrent en cris. Tout en laissant une main dans mon sexe, Krystal fit courir sa langue le long de mon ventre jusqu’à ma poitrine. Elle me suça méthodiquement les tétons, à droite puis à gauche. Si elle m’avait donné un baiser sur la bouche, je l’aurais accepté comme celui d’un homme, et il m’aurait sûrement donné autant de plaisir, mais après avoir honoré ma poitrine, elle se concentra de nouveau sur mon sexe. Ce à quoi j’avais été condamnée se produisit : un deuxième orgasme, d’une violence presque impossible à soutenir. Mon corps protesta de lui-même en se cambrant d’une manière exagérée. Pendant que j’étais prisonnière de cet apogée, Krystal continua impitoyablement à me besogner le sexe, avec la même virtuosité qu’un guitariste faisant chanter les cordes de son instrument. Ma sécrétion surabondante de cyprine rendait ses doigts glissants.

Elle me laissa enfin me reposer. Toujours maintenue par Matis, j’effectuai quelques mouvements erratiques avant de reprendre le contrôle de mon corps.

Krytal, qui m’avait observée avec patience, en profita pour me voler un baiser. Je ne pus refuser ce premier hommage d’une femme, après le don qu’elle venait de me faire, et il fit même renaître un peu de désir. Ma chair était simplement avide d’une autre chair. Le baiser de Krystal fut pourtant profond et humide de salive, respirant ce vice que j’avais perçu dès qu’elle s’était approchée de moi.

« Tu veux qu’on suce ensemble la pine d’Éric ? » proposa-t-elle quand elle eut fini.

Je lui donnai mon accord sans lui demander qui était cet Éric. Comme il portait un nom masculin et avait un pénis accroché au bas du ventre, cela me suffisait.

Il s’avéra être l’homme qui avait introduit son membre dans ma bouche durant le limage de Hugo. Il le plaça cette fois entre le visage de Krystal et le mien et nous le léchâmes toutes les deux en même temps, du gland jusqu’aux testicules.

J’avais beau avoir apprécié ma toute dernière aventure, je me sentais plus à l’aise devant une jolie queue bien tendue. Nos léchages se poursuivirent sagement jusqu’au moment où Krystal voulut avaler ce membre, et pour cela, me demanda de passer derrière notre homme.

Je ne protestai pas, puisque j’eus ainsi un magnifique fessier masculin, bien ferme, juste sous mon nez. J’avais rarement regardé mes anciens amants sous cet angle. Je caressai et embrassai sa peau si alléchante. J’introduis également une main entre ses cuisses pour flatter ses bourses. Mes doigts faillirent rencontrer les lèvres de Krystal, car elle arrivait à faire entrer ce phallus jusqu’au fond de sa gorge.

« Mets-lui un doigt dans le cul, me dit-elle.

— Hein ?

— Tu connais la prostate ?

— Euh...

— Tu peux l’atteindre en y mettant ton doigt. Il y a même moyen de donner un orgasme très fort, mais il faut avoir de l’expérience. Tu n’as qu’à enfoncer ton index, ça va le faire éjaculer très vite. »

Avec ces explications, elle reprit dans sa bouche le pénis d’Éric. Je n’avais plus qu’à me mettre à l’ouvrage...

J’aurais pu trouver cela répugnant, mais j’avais déjà humé l’anus d’Éric assez près pour constater qu’il ne sentait rien. Il avait dû se laver pour préparer correctement cette soirée, sachant que dans ce milieu, on s’autorisait tout. J’écartai donc ces exquises fesses pour avoir une vue sur la rondelle et y enfoncer très délicatement le bout de mon index. Je n’y mis pas plus d’une phalange, puisque je ne voulais pas faire mal à Éric. Pourtant, il poussa un feulement qui me sembla être une réponse à mon incursion.

Il devait être aux anges, pris en sandwich entre deux femmes ayant investi les parties les plus sensibles et intimes de son corps. Ce qui était fascinant, pour moi, était que mon doigt agissait comme une sonde qui me permettait de sentir de l’intérieur ses réactions à la fellation de Krystal.

C’est promis, je mettrai désormais toujours un doigt dans l’anus de mes hommes.

Mais je n’étais pas sûre que le gentil Sébastien apprécierait cela...

Pour exciter Éric, j’agitai mon index et le poussai quelques millimètres plus loin. Je le sentis se crisper et l’entendis émettre des souffles rauques annonçant son éjaculation. On peut dire que je touchai du doigt l’orgasme d’un homme, quand il déchargea dans la bouche de Krystal. Celle-ci continua à serrer le petit arrosoir entre ses lèvres et sa main pendant quelques instants. Quand je retirai mon index du fondement d’Éric pour la regarder, un filet de sperme coulait sur son menton, mais elle était heureuse.

 

Le récit de ce qui se déroula durant cette soirée pourrait durer encore longtemps. J’assistai à toutes les pratiques sexuelles dont je connaissais l’existence, à l’exception notable du BDSM. Il y eut seulement quelques fessées, sans plus, et je n’en reçus aucune. Je ne fus pas non plus pénétrée à la fois par le vagin et l’anus, mais Matis me sodomisa avec le même succès que la première fois, en me donnant un troisième orgasme. Il y avait de quoi être convaincue que c’était la meilleure manière de me prendre.

Quand cette orgie s’acheva, j’étais fourbue et gluante de sperme. J’en avais sur le visage mais pas sur la chevelure, parce qu’elle avait été épargnée à ma demande. L’hôtel de Bruno était vraiment le temple de la lubricité, mais je me ralliais à l’avis général que c’était un plaisir sain. Cela demandait juste de la résistance physique. À part cela, il n’y avait d’inconvénient pour personne. Évidemment, il fallait avoir un esprit libertin, ce qui était mon cas.


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Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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