Dimanche 5 juillet 7 05 /07 /Juil 23:01

 

Cette scène se situe après Une soirée très chaude, mais peu importe. Nous retrouvons Edwige, qui va chercher Sébastien, un étudiant qu'elle a rencontré la veille. Elle a décidé de le faire passer pour son petit copain.

Cela paraîtra plus vraisemblable s'il y a un peu de sexe entre eux.

 

Je choisis les mêmes escarpins que la veille au soir et je descendis au parking pour y retrouver ma voiture, qui me conduisit à la résidence universitaire. Grâce à un appel de ma part, Sébastien en descendit et me rejoignit sans que j’eusse besoin de quitter la fournaise qu’était ma Peugeot. Ses vêtements, constitués d’un short et d’un polo, étaient aussi légers que les miens.

Après s’être installé sur son siège, il se pencha pour me faire la bise, mais je m’arrangeai pour que ses lèvres atterrissent sur les miennes. Ce baiser fut néanmoins très court. Il écarta rapidement son visage du mien pour me regarder avec un mélange d’étonnement et de ravissement.

« Nous sommes censés être copains, lui rappelai-je. C’est comme cela que Léa va nous considérer.

— Comme tu veux.

— La dernière fois, tu ne m’as même pas touchée. Alors vas-y, caresse-moi. »

Sébastien rougit et regarda autour de lui.

« On risque de nous voir, dit-il.

— Mais non ! C’est le samedi. La résidence est presque déserte. »

Le parking l’était en effet et il en était certainement de même des bâtiments. Sébastien aurait pu me le confirmer.

« Vas-y ! insistai-je. Pose la main sur ma cuisse. »

Mon copain officiel ne résista pas bien longtemps. Il mit son main sur ma jambe droite et la fit courir dessus. Ma peau devint incandescente aux endroits où il me toucha et mon bas-ventre fut envahi de crépitements. Je n’étais plus du tout guidée par la raison, mais par le désir. La conscience de se livrer à un acte sexuel dans un lieu public l’attisait.

« Mets un doigt dans mon sexe, demandai-je.

— Quoi ?

— Allez ! Ce n’est pas difficile ! »

J’écartai encore un peu mes jambes et soulevai le peu de robe qui me tombait sur les cuisses. Le regard de Sébastien se riva sur mon string vermillon. La lumière du soleil qui tombait dessus le rendait éblouissant. Il était assez petit pour permettre à Sébastien de deviner que j’étais épilée, et s’il l’avait regardé de plus près, il aurait pu voir son humidification. Mes seins étaient en train de s’alourdir et mes mamelons de durcir.

Après un dernier encouragement de ma part, il accepta d’avancer un doigt. Celui-ci se faufila sous le tissu et commença une exploration hésitante de ma vulve. Manifestement, il ne savait pas où aller, mais il trouva l’orifice et entra dedans. Un soupir chaud effleura mes lèvres entrouvertes et mon corps frissonna de plaisir. Je fus tentée de refermer mes cuisses pour emprisonner dans mon intimité le doigt fureteur de Sébastien. Je me soulevai de mon siège pour retirer mon string et le faire glisser le long des mes jambes.

Et dire que ma fenêtre était ouverte ! Toute personne passant près de ma voiture aurait pu voir ce que nous étions en train de faire, mais heureusement, les lieux restaient déserts. C’était le moment le plus chaud de la journée, et la température avait augmenté depuis la veille.

Prenant de l’audace, Sébastien explorait à présent tous les recoins de mon vagin, n’hésitant pas à s’y aventurer en profondeur. Puisqu’il était biologiste et qu’il devait avoir lu quelques articles ici et là, il connaissait cependant l’importance du clitoris, si bien qu’il s’intéressa également à l’entrée de mon sexe. Malgré son inexpérience, il s’y prit très bien. Son doigt traça les contours de mon orifice ruisselant, ouvert naturellement puisque j’avais les jambes aussi écartées que mon emplacement exigu le permettait. Afin de compléter mon plaisir, je me découvris les seins et les caressai.

Avoir un orgasme au volant de ma voiture, je n’y avais jamais pensé. J’en prenais le chemin sans même l’avoir voulu et j’étais prête d’atteindre le but. Il ne restait que quelques pas à accomplir. Je demandai à Sébastien de continuer son œuvre. Je n’hésitai pas à lui donner des conseils et même à guider son doigt. Il en ajouta un deuxième, ayant autant envie que moi de voir le résultat de ses efforts. Des rafales de plaisir finirent par déferler dans mon corps. Je fis trembler mon siège avec mes spasmes.

Sébastien continua à me stimuler, puis il s’arrêta pour me laisser me reposer. Je soufflai en posant les mains sur le volant. Il s’essuya les doigts sur ses cuisses.

« Ben dis donc, qu’est-ce que tu es chaude ! s’exclama-t-il.

— C’est toi qui m’excites. »

Ma réponse très diplomatique plut beaucoup à Sébastien. Elle ne contenait qu’une part de vérité. Ce qui s’était passé, c’était plutôt que mes aventures de ces derniers jours m’avaient remplie d’énergie sexuelle.

J’étais à présent curieuse de voir le pénis de Sébastien. La bosse de son short me semblait de bon augure, mais cela pouvait bien attendre quelques heures. Je remis les bretelles de ma robe sur les épaules, puis je me tournai vers mon amant en lui souriant. Il comprit ce que je voulais : un baiser, un vrai cette fois.

Il fut long et réussi. Sébastien trouva tout de suite comment utiliser sa langue et jouer avec la mienne. Quand nos bouches se furent séparées, en voyant le plaisir qui pétillait dans ses yeux, je compris que j’avais tissé quelque chose de solide entre nous.

Un nouveau compliment sortit de sa bouche :

« T’es vraiment une fille super !

— C’est parce que je suis spéciale, répondis-je. Être une personne ordinaire, ça ne me va pas du tout. Il faut me prendre comme je suis.

— Je t’aime comme tu es. »

Hum... J’espère qu’il ne donne pas un sens trop fort au verbe « aimer ».

Cela dit, j’avais dit le même mot à Denis le lendemain de notre rencontre.

Je cherchai quelque chose à dire, sans rien trouver de suffisamment intelligent, alors je tournai la clé de contact. Le moteur de ma voiture se mit à vrombir.

« On y va ? fis-je.

— Oui, mais... tu peux conduire ?

— Pourquoi ? Je vais très bien.

— Tu ne remets pas ta culotte ?

— Ce n’est pas indispensable pour conduire. Du moins, je n’ai pas trouvé ça dans le Code de la Route. »

Je mis la voiture en marche et la fis quitter le campus.

Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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