« Vous portez un stérilet ? se renseigna-t-il.
— Oui. Depuis que j’étais à l’université.
— Vous pouvez donc vous divertir dans cette maison sans crainte. Il y a du travail mais des temps de pause assez importants, surtout le matin puisque le cabaret est fermé. Je vous invite à en profiter. Toutes les personnes ici présentes sont contrôlées, y compris moi. Mais ce ne sera pas le cas de vos clients, alors il faudra toujours veiller à ce qu’ils portent un préservatif. C’est compris ?
— Oui, monsieur. J’en ai l’habitude.
— Alors nous pouvons rentrer dans le vif du sujet ?
— Oui.
— J’en rêve depuis que j’ai reçu vos photos. Vous savez que je vous trouve supérieure à ces playmates. »
Comme Dany fit un petit signe du doigt, Djamila se retourna et vit ce qu’elle n’avait pas remarqué. Trois immenses posters avaient été collés sur un mur, derrière elle, où se trouvait la porte par laquelle elle était entrée. Dany pouvait les admirer à volonté tant qu’il était assis à son bureau. C’étaient des photos de sublimes jeunes femmes nues, dans des postures lascives, qui montraient leurs rondeurs et certains détails de leur anatomie.
Dany se leva, contourna son bureau et se plaça à côté de Djamila. Il caressa ses longues boucles brunes et posa les doigts sur la courbe de son épaule gauche.
« Les Européennes se paient des séances d’UV pour avoir la peau bronzée, et vous, vous disposez d’un hâle naturel que je trouve parfait, déclara-t-il. Il est vraiment dommage que l’on ne puisse pas profiter plus des Arabes. Elles sont à croquer. »
Ce que Djamila voyait de Dany, c’était surtout la braguette de son pantalon noir aux plis impeccables. Il l’ouvrit, fouilla dans son sous-vêtement et en sortit un phallus sculptural, légèrement incurvé vers le haut, dont la couleur rouge s’accentuait vers son extrémité. Un goutte d’un liquide cristallin se formait sur le méat urinaire.
« Sucez-moi, dit-il. Je vais voir comment vous vous y prenez. »
Djamila promena d’abord le bout de sa langue sur le gland, happant la petite goutte, puis elle se dirigea vers la base du membre et acheva son parcours sur les bourses. L’ouverture de la braguette était juste suffisante pour les laisser passer. La jeune femme fit ensuite entrer le gland dans sa bouche, le suça avec application et enfonça le membre de plus en plus profondément, en tenant sa base du bout des doigts. Elle en avait les joues gonflées.
Les yeux un moment fermés, Dany montra des premiers signes de jouissance.
« Aaah ! souffla-t-il entre ses dents. C’est très, très bon. Je suis vraiment tombé sur une perle. »
Il se retira de Djamila et lui demanda de se déshabiller. La jeune femme se leva et enleva sa robe par le haut, de manière aussi élégante qu’elle le pouvait. Dessous, elle portait une lingerie de dentelle noire, dont un soutien-gorge laissant à découvert la partie supérieure de son opulente poitrine. Dany la regardait en se masturbant.
« Défais le haut », ordonna-t-il.
Djamila joignit les mains derrière le dos pour dégrafer son soutien-gorge. Elle le déposa, avec sa robe, sur le dossier de son siège. Dany posa sans tarder les mains sur ses seins, malaxa sa chair molle et pinça ses gros mamelons bruns, semblables à des bourgeons.
« Superbe..., dit-il. Mets-toi sur la table, les bras croisés derrière le dos. »
Le meuble était recouvert d’une vitre. Djamila posa sa joue droite et sa poitrine dessus. Dany baissa sa petite culotte, caressa ses fesses et explora du bout des doigts une vulve aux petites lèvres saillantes, naturellement écartées en une invitation indécente. Un mince filet de cyprine s’en échappait.
« C’est moi qui te fais mouiller comme ça ? demanda-t-il.
— Oui.
— Excellent ! Une vraie petite salope ! »
Il se baissa pour embrasser le sexe de Djamila, le lécher et enfoncer l’extrémité de sa langue dans l’orifice, tout en écartant les fesses au maximum. Il se releva ensuite et y plaça son membre, qu’il fit lentement entrer.
« Étroite et profonde », murmura-t-il.
Il ne s’arrêta que lorsque ses testicules buttèrent contre les fesses de Djamila. Il entama des va-et-vient lents, en faisant presque ressortir son phallus à chaque fois. Tout en poursuivant ces mouvements, il mit son index gauche sur l’anus de la jeune femme, si complaisamment offert à sa vue et à son toucher. Il l’enfonça légèrement afin d’agrandir cet orifice.
« Tu as l’habitude de la sodomie ? s’enquit-il.
— Oui. »
Dany augmenta son rythme et donna des coups si forts que Djamila se mit à osciller sur son bureau. Elle émit des halètement sonores, qui se mêlaient à ceux de Dany. Il œuvrait en tenant les mains de la jeune femme derrière son dos, comme pour accroître son emprise sur elle. Pour finir, il s’immobilisa, les muscles crispés et la tête rejetée en arrière, pour inonder le vagin de Djamila.
Il recula, secoua son pénis poisseux de secrétions et le remit en place. Il referma sa braguette et revint dans son fauteuil, tandis que Djamila se redressait.
« Ne te rhabille pas, lui ordonna-t-il. Enlève ta petite culotte. C’est décidé : tu restes avec moi. Mais j’ai encore des choses à te dire. »
Les mains croisés sur son bureau, il regarda Djamila se rasseoir. Elle ne portait plus que ses chaussures à hauts talons. Son visage avait rougi et sa respiration ne s’était pas encore calmée.
