Samedi 28 février 6 28 /02 /Fév 11:02

 

Suite des aventures sexuelles de mon héroïne, Edwige. Elle invite chez elle un garçon qu'elle vient tout juste de rencontrer. C'est un étudiant qui s'appelle Sébastien.

 

Dans l’escalier de mon immeuble, nous croisâmes une voisine qui me donna un coup d’œil révélateur de son incompréhension. En tout cas, j’étais cuite : on me considérait une fille qui invitait un homme chaque soir.

Sébastien laissa échapper une petite exclamation quand il entra dans mon appartement.

« Alors tu me crois, quand je te dis que je suis architecture d’intérieur ?

— Je t’ai toujours crue.

— Viens voir mon salon. »

Le jeune homme s’arrêta sur le seuil de la pièce afin de la contempler, puis il alla s’asseoir sur le canapé.

« Tu veux quelque chose à boire ? lui demandai-je.

— Du jus de fruit ?

— D’accord. Je t’apporte ça. »

Je me précipitai dans la cuisine pour tirer du réfrigérateur une brique de jus d’orange, prendre deux verres, puis revenir dans le salon. Je déposai ce rafraîchissement sur la table basse, devant Sébastien. En me penchant, je laissai son regard pénétrer dans le décolleté de ma robe et atteindre mes seins, ce dont nous fûmes tous les deux conscients.

J’en fus plutôt émoustillé, car c’était exactement ce que je voulais. Quant au regard du jeune homme, il remonta vers mes yeux avant de se fixer sur la table. Je le sentis gêné.

« Si tu veux, il y aussi du jus de cerise, déclarai-je.

— Non, ça ira.

— Je viens d’en acheter pour la première fois. J’aime essayer de nouvelles choses. »

Je remplis les verres avant de m’asseoir sur une chaise face à Sébastien, les jambes croisées. L’un de mes pieds étaient dirigé vers lui, si bien qu’il pouvait admirer le verni rouge que j’avais mis sur les ongles de ses orteils. Mais son regard montait plus haut.

Il doit être en train de bander mais je ne vois rien, me dis-je.

Ou peut-être ne ressentait-il plus que de la gêne face à mon comportement provocateur.

« Tu te poses des questions sur moi ? demandai-je.

— Oui, reconnut-il.

— Une fille qui invite un garçon inconnu chez elle, ce n’est pas très courant.

— Non. »

Je me caressai la cuisse, jouissant de voir dans quelle état je mettais ce pauvre homme.

« J’effectue bel et bien la profession que je t’ai dite, continuai-je, mais depuis un certain temps, j’ai été... Disons que ma sexualité a été libéré. On m’a appris à profiter de mon corps. »

La pomme d’Adam de Sébastien bougea, signe d’une déglutition.

« Qui est ce “on” ? s’enquit-il.

— Je fais une sorte de pornographie... en photo uniquement... Mais c’est quand même du porno. Il m’a fallu m’apprendre à m’exhiber, ainsi qu’à coucher avec des hommes que je ne connaissais pas. Pour le moment, il n’y en a pas beaucoup. Je suis une débutante.

— Tu n’en as pas l’air.

— J’ai débuté sur des chapeaux de roues.

— Et alors ? … C’est pour coucher avec moi que tu m’as fait venir ?

— Au début, ce n’était pas mon intention. Je t’ai interpellé parce que je sentais que je pouvais causer avec toi. Là où je vais, tout le monde est très gentil, c’est très beau et très chaud, mais il est difficile de parler d’autre chose que de cul.

— Ça se trouve où ?

— C’est un endroit réservé aux jolies filles et aux hommes bien membrés. Il y a des ouvriers et des techniciens qui peuvent également venir, mais à certaines heures seulement. J’y ai déjà été photographiée nue, à titre d’essai. Une prise de vue aura lieu la semaine prochaine, dans un décor créé par moi-même. C’est le lien entre mon activité d’architecte d’intérieur et de modèle. »

J’étais prête à parler de l’hôtel en long et en large, mais pas à dire un seul mot sur Denis. Je sentais qu’il ne le fallait pas. Lui, c’était un homme cultivé, capable de me surpasser en tout sauf dans ma spécialité.

En pensant à lui, j’eus un petit serrement de cœur, que je m’efforçai de chasser en me concentrant sur Sébastien.

« Si tu veux voir ces photos, je te les montrerai, repris-je.

— Si ça ne te dérange pas... »

Mais quel intérêt de lui montrer cela alors qu’il pouvait me voir nue tout de suite ?

Je pris mon verre pour le porter à mes lèvres et Sébastien fit de même. Plus je l’observais et plus j’avais l’impression que j’étais sa première fille, et cela m’excita. Je n’avais pas jamais déniaisé de garçon. Mon premier amant avait eu plusieurs conquêtes avant moi.

Parfois, il est bon de profiter des plaisirs du sexe en toute liberté, sans attachement. L’amour est un sentiment bien trop attaché à la souffrance.

« Et toi ? fis-je. Tu es seul en ce moment, mais l’as-tu toujours été ?

— Ben...

— Tu n’as connu de fille avant moi ? Tu étais trop occupé à tes études ?

— C’est ça.

— Je peux te comprendre. Moi aussi, j’ai traversé une période comme celle-là, où je ne pensais qu’à mon travail. Mais j’ai changé et je trouve que c’est mieux ainsi. Il faut profiter de la vie. »

Sébastien échangea un sourire avec moi, bien qu’il fût un peu crispé. Moi, j’avais de plus en plus envie de donner dans la provocation.

« Alors qu’est-ce qu’on fait ? demandai-je. On continue à discuter, je te prépare le dîner et je te raccompagne chez toi ? Ou bien...

— Comme tu veux.

— Non, je te demande ce que toi, tu veux.

Euh...

— Si tu veux avoir du succès auprès des filles, il faut avoir de l’audace. Dis-moi que tu me trouves très belle et que tu veux me voir nue.

— Je trouve très belle et je veux te voir nue.

— Une minute. Je vais te jouer le grand jeu. »

Je quittai le salon pour enlever mes escarpins et mettre les sandales à talons aiguilles qui m’avaient été offertes au petit matin. Ainsi, je pourrais suivre le conseil que j’avais donné à Léa. Les yeux de Sébastien faillirent lui jaillir de la tête et tomber sur les genoux quand il me vit revenir. Je me déhanchai un instant devant lui, puis m’arrêtai et fis lentement glisser ma culotte sur mes jambes. Elle resta par terre. Le regard de Sébastien se fixa sur l’endroit où mes cuisses se rejoignaient.

« Alors tu n’as jamais vu l’intérieur d’une fille ? » susurrai-je.

Rassise sur ma chaise, j’écartai les jambes sous les yeux hallucinés du jeune homme et je mis l’index droit sur mon sexe. Il rentra dedans avec aisance, grâce à ma lubrification, en prenant la forme d’un crochet recourbé vers le haut. Je tressaillis sous la cascade de sensations qu’il provoqua, mais je le retirai rapidement pour me remettre debout et me débarrasser de ma robe, à la manière d’une strip-teaseuse, en priant pour ne pas me fouler une cheville à cause de ces satanés talons. Même si je n’en avais pas exactement la grâce, Sébastien apprécia le spectacle.

J’effectuai ces gestes autant pour moi que pour lui, à cause du plaisir qu’ils me procuraient. Ils agissaient comme des jets d’huile sur un brasier. Je me caressai les hanches, les fesses, les reins, puis mes seins gonflés par mon excitation. Je tirai même sur mes mamelons que ma lubricité avait durci. Toute morale s’était envolée au-delà des cieux. Je jouissais de l’admiration de Sébastien pour mon corps ; mon regard allait de ses yeux marron à la braguette de son bermuda. Je me demandais à quoi ressemblait son pénis, si ses dimensions étaient suffisantes pour me combler.

La seule pensée gênante qui me traversa l’esprit était que j’effectuais exactement ce que Denis et Bruno m’avaient demandé de faire. Tout en ayant un comportement totalement libéré, je continuai à être téléguidée par eux. Bien sûr, avant de les rencontrer, je n’avais jamais interpellé un garçon dans la rue, et quant à faire l’effeuilleuse devant lui...

Je mis fin à mon spectacle pour m’approcher de Sébastien, qui ressemblait à une cocotte-minute. Je fis encore monter la pression en m’agenouillant sur le canapé, au-dessus de lui comme pour le chevaucher, mais sans le toucher.

« Caresse-moi, lui dis-je. Mets tes mains où tu le veux. »

Il posa les mains partout puis se concentra rapidement sur mes seins, qu’il tritura de toutes les manières possibles. Ma volupté enfla tellement que j’en vins à pousser des gémissements. Pourtant, mon sexe réclamait sa part de caresses. Je devinai que par timidité, Sébastien n’osait pas y toucher.

« Mets tes doigts dedans », dis-je en le guidant.

Il investit dès lors mon fourreau humide. S’enhardissant, il l’explora en profondeur. J’aurais pu lui dire de s’intéresser à mon clitoris, mais c’était déjà très bon ainsi. J’ondulais de plaisir sous son toucher et mon sexe expulsait sur sa main des bulles de cyprine.

Après l’avoir laissé faire un certain temps, je saisis la ceinture de son pantalon pour la défaire. Son excitation était parfaitement visible et je pouvais à présent la palper. Je sortis sa verge de son boxer comme si j’avais déballé un cadeau-surprise, et j’en fus très satisfaite.

Elle était longue et pas très grosse, ce qui lui permettrait de très bien s’adapter à mon vagin. Son prépuce cachait un gland en forme de boule, d’une couleur rouge accentuée. Il était si tentant que je faillis me baisser pour le prendre dans ma bouche. Je me maîtrisai et empoignai ce membre pour le malaxer entre mes doigts de plus en plus expérimentés, en m’efforçant de montrer que j’aimais cela. J’excitai ainsi Sébastien en le regardant droit dans les yeux, un sourire lascif sur le visage.

Sentant très vite que j’allais le faire jouir, je m’écartai de lui en me remettant debout.

« Viens dans ma chambre », dis-je.

Il me suivit après avoir laissé ses vêtements sur le canapé. J’entrai dans une pièce inondée de soleil et me mis à quatre pattes sur un lit qui comportait deux places. C’était le souvenir d’une éphémère vie de couple.

« Tu connais la levrette ? demandai-je.

— Oui.

— Alors prends-moi par-derrière. »

Je plaçai deux doigts sur mon sexe pour l’élargir. Sébastien se plaça à genoux dernière et enfonça précautionneusement dans phallus dans l’orifice ainsi offert. Le bonheur de pénétrer pour la première fois une femme devait se voir sur son visage, mais je m’étais mise dans une position qui m’interdisait de le regarder. Les mains sur mes hanches, il commença un mouvement de va-et-vient tout aussi lent, qui faisaient rayonner une douce jouissance dans mon corps. Elle était très agréable même si elle n’avait rien d’orgasmique.

Bien sûr, cela ne dura pas longtemps. Incapable de retenir son sperme, mon nouvel amant se vida en moi. Je le sentis remplir la profondeur de mon vagin et l’entendis émettre un léger râle.tumblr_njnt6vhLoK1tlfkb6o1_1280.jpg

Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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