Lundi 22 décembre 1 22 /12 /Déc 10:39

Edwige, architecture d'intérieur, doit aménager la villa d'un riche client, Denis Stevenot. Il l'invite à profiter de sa piscine. 

 

En franchissant la porte vitrée, je plissai les yeux. Mes pas me conduisirent sur une terrasse orientée plein sud, recouverte de dalles claires, au milieu de laquelle une grande piscine avait été creusée. Elle était remplie d’une eau bleue limpide qui me donna sérieusement envie d’y plonger. Plusieurs chaises longues étaient alignées du côté gauche.

« Je vous propose un moment de détente, pour que vous vous sentiez chez vous, déclara Stevenot. Prenez un bain et allongez-vous sur l’une de ces chaises pour faire un peu de bronzage.

— Mais qu’est-ce qui vous prend ? m’étonnai-je.

— Je veux que cette maison devienne la vôtre. Vous pourrez ensuite me dire ce qui ne convient pas et la réaménager à votre manière.

— Et vous voulez commencer par la piscine ?

— Pourquoi pas ? Il n’y a pas que l’intérieur qui compte. »

Stevenot revint sur ses pas, vers la porte vitrée.

« Et comment pourrais-je me baigner ? demandai-je. Je n’ai pas de maillot de bain.

— Vous pouvez très bien le faire toute nue. Je vais vous laisser seule ici et j’éviterai de vous regarder.

— Je peux vous croire ?

— Cela fait partie du jeu, répondit Stevenot avec un sourire énigmatique. Vous pourrez ensuite revenir dans le salon mais vous ne m’y trouverez pas. »

Il franchit la porte et la fermera derrière lui.

Ce mec est fou, pensai-je d’abord.

Puis avec quelques instants de réflexion, je me dis que cet homme avait simplement une conception de la vie différente de la mienne et de celle du commun des mortels, et qu’il l’assumait. Il m’en avait montré un aspect, par cette citation de Chateaubriand. Prenant conscience de la vanité de sa fortune, il pouvait en jouer.

Son raisonnement n’était d’ailleurs pas dépourvu de logique : je devais m’approprier cette maison avant de la transformer... Surtout si j’étais amenée à en devenir la maîtresse.

Et comme le bain proposé me tentait vraiment, je défis la ceinture de ma robe, fis glisser celle-ci sur mes épaules et la posai sur une chaise. Je n’eus aucune peine à dégrafer mon soutien-gorge et à faire glisser ma culotte, sur laquelle je venais de faire une vilaine tâche. La petite coquine qui avait sommeillé en moi jusqu’à notre rencontre se dit que si Stevenot m’observait en cachette, c’était un honneur pour moi. Je n’avais pas à rougir de ce que j’étais, avec une taille frôlant les cent soixante-dix centimètres, une silhouette normale avec de longues jambes, des rondeurs suffisantes pour exciter l’appétit des hommes.

C’était bien pour cette raison qu’il n’avait pas pu dissimuler son désir.

Mes cheveux châtain étant attachés, il ne me restait plus qu’à délacer mes sandales pour rentrer dans l’eau. Je marchai vers l’escalier pour y descendre progressivement. Sentir cette eau tiède épouser ma peau fut un immense plaisir. Quand je fus immergée jusqu’à la poitrine, je commençai à effectuer des brasses pour rejoindre l’autre bord. Je fis quatre longueurs avant de ressortir de la piscine par le même escalier, mes seins humides se soulevant au rythme de ma respiration. Les gouttes d’eau s’accrochaient également aux poils de mon aine, dont je n’avais pas pris soin puisque je n’avais pas eu de relation sexuelle depuis longtemps. Les rayons du soleil faisaient briller ces petites perles.

 

J’étais heureuse, j’étais détendue et je désirais vraiment que Stevenot me vît. Je regardai les fenêtres du rez-de-chaussée sans apercevoir son visage, mais peut-être se tenait-il derrière un rideau de manière à ne pas être visible.

Je me dirigeai vers l’une des chaises pour m’y allonger. Le soleil commença aussitôt à chauffer ma peau et à gommer son humidité. Je goûtai à ce plaisir divin les yeux clos et les jambes légèrement ouvertes. Une moiteur subsistait entre elles, qui n’était pas due à mon bain. Après quelques minutes d’alanguissement, je posai le bout de l’index sur mon sexe. Il se dirigea tout naturellement vers mon bouton d’amour et entreprit de l’agacer, tandis que mon autre main chatouillait ma poitrine. En procédant de la sorte, j’étais capable d’obtenir rapidement un orgasme.

Mais je m’arrêtai brutalement, reprenant conscience de ma situation. Arrivée chez un client pour faire un devis, je me retrouvai toute nue au bord d’une piscine en train de me masturber. Où était mon professionnalisme ?

 

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Par Erika Sauw - Communauté : Récits Erotiques X
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